Carter descendit les escaliers rapidement, il s'était levé un peu plus tard aujourd'hui, décider à ne penser qu'à la journée détente qu'il s'était accordé. De repos, c'était en quelque sorte pour rester dans les parages au cas où Aileen aurait des pépins. Arrivé dans la grande salle il leva le nez vers le plafond remarquant qu'il annonçait le mauvais temps qu'il avait remarquait à travers les fenêtres. Il attrapa une pomme et se dépêcha de rejoindre le groupe pour Pré au lard qui se préparait à partir. Il nota que Velislava était de la sortie, deux professeurs dans le coin ne pouvait que mieux, il adressa un léger sourire à celle-ci avant de finalement Près d'une demi-heure plus tard, il était entrain de lire les différents résumé de livre dans la petite librairie. Il était passé à Honeydukes pour le plaisir et surtout pour récupérer un petit cadeau pour son père qui raffolait de ces bonbons. Appréciant autant la lecture, les bonbons et la bierreaubeurre, passé une journée à Pré-au-Lard était tout sauf de refus, il se dirigea vers le vendeur afin d’acheter les deux livres qu’il avait sélectionner avant de ressortir. Le vent de l’automne l’accueillit et il referma sa veste légèrement avant de mettre ses mains dans les poches. Il passa devant la boutique de farces et attrape, restant quelques secondes en face de la vitrine observant les personnes à l’intérieur qui observaient les différents produits. Il y a des choses qui ne changeaient pas et donnait le cœur léger. A près quelques minutes, il continua sa promenade en jetant un coup d’œil de temps en temps à travers les vitrines.

La jeune femme se retenait de ne pas descendre les escaliers en courant. Comme d’habitude, lorsqu’une sortie a Pré-au-Lard était prévue, et qu’elle était de la partie, elle sautait pratiquement de joie. Elle devait reconnaître qu’a ce niveau la elle avait gardé son esprit d’élève :se réveillant tôt et étant excité toute la semaine a propos de la sortie. Elle allait enfin pouvoir se détendre et faite tout ce qu’elle avait a faire, sans oublier de passer chez honeydukes et Zonko pour son père.
Une agitation phénoménale régnait dans grande salle, tout le monde voulait partir, et les troisièmes années qui y partaient pour la première fois affichaient tous des sourires ravis. Velislava pouffa légèrement en entrant dans la salle et en contemplant ce spectacle, mais très vite elle désenchanta lorsqu’elle leva le nez au plafond ; le ciel était noir de nuage a pluie.

Дерьмо !!

Peu après, les groupes se formèrent dans le hall. En regardant autours d’elle, elle prit peu a peu un air désespéré, il n’y avait pas d’autre professeur qu’elle. C’était sans compter su Carter qui arriva légèrement en retard et qui lui adressa un léger sourire auquel elle répondit avec enthousiasme.
Une heure plus tard, ils étaient déjà tous a Pré-au-Lard. La jeune sibérienne avait décidé de s’accorder un peu de temps calme avant de réellement commencer la sortie. Elle était donc bien emmitoufler dans sa cape, adosser a un arbre, et contemplant la cabane hurlante. Cette ancienne demeure lui faisait penser aux erreurs qu’elle commettait et a ses échecs successifs ; c’était une sorte de thérapie que de les contempler comme elle le faisait actuellement.
Elle finit par se lever,s'étirer avec volupté,avant de se diriger calmement vers les boutiques.

Carter s'arrêta un instant devant la vitrine d'un magasin qui vendait un peu de tout et n'importe quoi. A la fois des accessoires pour faire els potions, mais aussi plein d'objet magique pour décorer ou bien pour épater la galerie. Il remarqua la présent d'un globe terrestre qui ressemblait assez étrangement à celui qu'avait son père, sauf qu'il montrer à la place les différents village de sorcier. C'était plutôt originale d'après le professeur de défense contre les forces du mal, qui finalement fini par rentrer dans le magasin. Dans ce dernier il y avait un peu de tout et de rien, il discuta quelques minutes avec le vendeur avant de voir apparaitre de l'autre côté de la vitre Velislava qui faisait elle aussi le tour du village. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, il n'avait pas réellement parlé à proprement dit à la mystérieuse sibérienne depuis la bibliothèque. Ils avaient en quelque sorte faite un accord pour ne plus se bouffer le nez dès qu'ils se croisaient. Lui n'ayant que son intuitions et des doutes, elle ayant une excellente réputation auprès de ses collègue et qui ne volait que s'entendre avec lui. Il l'avait accepté, jouer le jeu et l'idée ne le dérangeait pas réellement plus que cela. Carter avait un léger faible pour elle et l'auror le savait pertinemment, la jeune femme savait aussi surement que c'était sa faiblesse. Il s'éclipsa rapidement pour rejoindre la sibérienne,

« Velislava ! »

Il ralentissait arrivé à la hauteur de la jeune femme, il laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres. Le professeur de défense contre les forces du mal était près à enterrer la hache de guerre et voulait le montrer à la jeune femme en faisant le premier pas et évitant que sa première phrase soit une quelconque réplique froide ou autre.

« Comment vas tu en ce sombre après-midi ? »

[on va dire que niveau originalité... il y a rien *sort*]

Velislava était sortie de sa contemplation avec douceur et se redirigeait a petit pas vers le centre-ville. Elle ne savait pas encore dans quel ordre elle allait faire tout ce qu’elle désirait accomplir dans la journée. Apres avoir réfléchi longuement, elle se rendit assez rapidement juste qu’au chaudron baveur où elle acheta deux bouteilles de Bierre-au-beurre. Apres tant d’années, et une certaine passion pour les alcools forts, elle continuait, inlassablement, à être une fidele de cette boisson.
Avant de sortir dans la rue, elle fourra les bouteilles dans les poches de sa robe et resserra légèrement sa cape autours d’elle .Elle allait commencer ses emplettes, et comme a son habitude, elle prenait un grand plaisir a observer les vitrines avec assiduité les unes après les autres. Elle avait toujours aimé faire cela, probablement en raison de son sexe, elle n’en savait trop rien.
Elle tomba ensuite sur un magasin de bric a brac qui vendait vraiment de tout et n’importe quoi, tout particulièrement du n’importe quoi pour Velislava. La sibérienne s’arrêta quelques instants et contempla la vitrine. Elle y trouva notamment un globe terrestre indiquant tous les villages sorciers. La jeune femme trouvait cela a la limite du mauvais gout ; elle n’avait jamais pu comprendre ceux qui supportaient d’avoir cette chose ronde sur leur bureau. Elle affectionnait tout particulièrement les mappemondes en reliefs qu’elle trouvait bien plus efficaces.
Pendant qu’elle s’éloignait à petits pas, une voix l’interpela. Elle reconnue immédiatement celle de Carter. Un sourire amusé prit place sur ses lèvres. Depuis leur conversation plus ou moins houleuse qui s’était déroulé dans la bibliothèque et ou ils avaient convenus d’une sorte de cessez le feu ; ils ne s’étaient pas réellement reparlé. Bien évidemment, ils se lançaient assez fréquemment des paroles hâtives ainsi que des regards et des sourires parfois a la dérobée. Toutefois Velislava était plutôt contente de cette relation, au moins elle était soulagée des menaces du jeune homme, qui auraient pu intriguer et rendre méfiants d’autres de ses collègues.
Carter arriva devant elle avec un petit sourire aux lèvres. Il voulait très probablement montrer a la sibérienne qu’il était prêt a faire le premier pas pour mettre fin a toutes les hostilités.

Comment vas tu en ce sombre après-midi ?
Et bien écoute…. Parfaitement… Je me suis toujours comportée comme une véritable élève des qu’il s’agissait de partir a Pré- au-Lard. Et même s’il pleut et que nous ne sommes que deux pour surveiller tous ces élèves, j’adore.Elle lui adressa un sourire amusée avant de sortir ses deux bouteilles et d’en tendre une a Carter. C’est ma tournée. Et toi ? Comment vas-tu ? Nous n’avons pas réellement parlé depuis notre conversation a la bibliothèque….

Et bien écoute…. Parfaitement… Je me suis toujours comportée comme une véritable élève des qu’il s’agissait de partir a Pré- au-Lard. Et même s’il pleut et que nous ne sommes que deux pour surveiller tous ces élèves, j’adore.
- Comme ça on est deux. Il montra un instant ce qu'il avait acheté avec un sourire malicieux. C'est surtout pour mon père... Un vrai gamin. La jeune femme lui adressa un sourire et lui tendit une bouteille de biérreaubeurre.
- C’est ma tournée. Et toi ? Comment vas-tu ? Nous n’avons pas réellement parlé depuis notre conversation a la bibliothèque... Carter la remercia pour la bouteille avant de lui adresser un léger sourire,
- Ca va. Répondit-il brièvement, il s'apprêter à rajouter quelque chose quand un éclair déchira le ciel et s'en suivit une pluie diluvienne qui s'abattu sur le village. Et la pluie n'arrangera rien, annonça t-il alors qu'il commencé à être trempé. Je propose de rejoindre rapidement le Trois Balais.

Il l'invita à y filer la première avant de lui emboiter le pas sous une pluie qui redoubla rapidement de force. Une fois à l'intérieur le professeur constata que tous les élèves qui s'étaient inscrit à la sortie étaient généralement présents, en petits groupes éparpillés dans la salle au milieu des adultes et des voyageurs. Pas une table de libre et le comptoir était bondé, le professeur proposa à Velislava de se dégager de l'entrée au moins pour éviter de gêner qui que se soit. Ils étaient non loin de la fenêtre et Carter sortit de sa veste sa biérreaubeurre, au moins il pouvait admettre cette fois-ci que Velislava était tombé à pique avec cette bouteille. Un sourire amusé c'était dessiné sur les lèvres du professeur de défense du mal. C'était la seconde fois, qu'il trouvé que la jeune femme tombait à pic et il était plutôt ravi de partager avec elle la boisson dans ce bar bondé. Il opta pour reprendre la conversation là où ils l'avaient laissé lorsqu'une fois de plus ils furent interrompus, mais cette fois-ci ce n'était pas les éléments naturels. Un cri effroyable de douleur s'échappa de l'extérieur résonnant jusque dans le bar qui malgré le brouhaha incessant fut entendu. Les visages se figèrent entre l'horreur, l'inquiétude, la surprise et le gêne. Le sourire qu'affichait Carter tomba presque aussitôt et il leva un sourcil en regardant, par réflexe vers la fenêtre de l'extérieur. On ne voyait rien, rien de l'extérieur. Il entendit des murmures et tourna la tête vers le bar, des élèves de Poudlard lâchaient des questions. Des sorciers échangèrent des regards pour croiser celui de Carter, chacun d'eux semblaient décidé à aller voir et le professeur hocha la tête. Il se doutait que Velislava irait voir aussi, il s'excusa tout de même et se présenta rapidement à l'un des sorciers qui semblait près à mener le petit groupe dehors. En tant qu'auror, il sembla rassurait la plupart qui l'invitèrent à le suivre. Ils furent rapidement suivit par d'autres sorciers et sorcières, plus curieux que courageux. Non loin du bar, le groupe trouve le corps de la victime, surement responsable du cri, l'auror frissonna de plus belle en reconnaissant les marques si reconnaissables du tueur des Nés-Moduls. Mare de sang, yeux exorbités, marques sur le corps; il n'en fallait pas moins pour Carter de savoir que personne n'était à l'abri surtout à découvert comme à ce moment précis. Un nouvel éclair zébra le ciel et le tonnerre résonna. Il leva le nez, aperçut différents élèves de Poudlard qui comme les adultes s'agglutinaient autour du corps. A côté de lui, les sorciers parlaient déjà de s'occuper de ratisser le village, des pleurent et des cris de panique résonnèrent. Un joli chaos, tout ce qu'il fallait pour rendre les choses plus faciles pour le meurtrier.

La jeune femme laissa échapper un pouffement amuse lorsque le jeune homme lui montra ce qu’il avait acheté pour son père. Elle ferma doucement les yeux et se mit à penser a son propre père qui lui avait lui aussi demander d’acheter un nombre impressionnant de friandises.

Je connais parfaitement ca… Père est exactement pareil… Il m’a fait une commande a rallonge de sucreries.

Peu après, un éclair zébra le ciel. Un sourire de plaisir prit place sur le visage de la sibérienne. Elle avait toujours eut une passion pour les orages et pour la pluie. Ce ne fut que lorsque Carter la poussa gentiment en lui conseillant de se rendre, le plus rapidement possible aux Trois Balais, que la jeune demoiselle se sortit de sa contemplation.
Lorsque les deux pénétrèrent dans l’auberge, trempés jusqu’aux et les cheveux dégoulinant de pluie, ils purent remarquer qu’ils n’avaient pas été les seuls a choisir cette option. L’endroit était bondé. Tous les élèves s’étant inscrit a la sortie se trouvaient non loin d’eux, a papoter dans un brouhaha infernale.
Velislava laissa échapper un éclat de rire amusé en se dégageant de la porte, attrapant la main de Carter pour l’amener avec elle.
A son tour elle sortie la bouteille de Bierreaubeurre et trinqua avec le jeune homme avant de la porter a sa bouche et de boire une longue gorgée de la boisson. L’auror allait reprendre leur discussion lorsqu’un cri déchira le calme des rues vidées de tous passant. La jeune femme leva la tete et se repassa mentalement le cri. Il était rempli de peur et de douleur. Ca ne pouvait être qu’une seulle sorte de cri : un cri d’agonie.
Le professeur de potion se tourna rapidement, bousculant au passage deux sorciers, afin d’observer les visages autours d’elle. Tous étaient crispés et légèrement appeurés ; elle n’avait donc pas imaginer se cri. Les premiers murmures commencèrent a percer un peu partout dans la pièce, mais voyant que personne ne se décidait réellement a aller sur place, la jeune femme prit la tête du cortège, très rapidement suivie par Carter et par plein d’autres curieux .
Une fois dehors, la pluie recommença a lui couler le long du corps, la trempant un peu plus, imprégnant ses vêtements comme son corps. Trop occupée à chercher la victime, elle ne pensa pas a s’appliquer un sort la protégeant de cette douche non désirée.
Il ne fallut que quelques pas a la petite expédition pour trouver le corps. Il était marqué de marques tout a fait reconnaissable. La victime, un homme qui n’avait pas du être moche, nageait dans son sang, les yeux exorbités par la peur et la douleur. Plusieurs marques sur le corps du mort frappèrent Velislava. Elle n’était pas étrangement a ce genre de torture, loin de la. Un frisson la parcourut avant qu’elle ne regarde inquiete autours d’elle ; ce n’était pas fini. Son regard tomba sur Carter qui était penché à coté d’elle. Avec un petit pas elle se plaça a ses cotés, le frôlant, et penchant la tête, elle lui souffla tout doucement a l’oreille.

Il faudrait mettre le corps a l'abris.. Sans le bouger…. Et éloigner la foule non ?

Tout autours d’eux était en train de se dérouler un chaos effroyable.

• _HEY ATTENDEZ MOI !!!


Encore une journée de plus à Poudlard venait de commencer… Et Alexandre était plus en retard que jamais ! En effet en cette magnifique et palpitante journée d’Automne, la première sortie à Pré-Au-Lard du semestre était annoncé depuis un petit moment, et comme toutes les sorties hors de Poudlard, Alexandre était toujours dans les premiers inscrits, un des premiers préparés, et aussi un des derniers rentrés… Ces sorties étaient importantes pour lui, car il pouvait aller faire le plein de tout un tas de matériels dont il avait besoin, mais aussi décompresser des cours, et passer du bon temps avec des amis autour d’un bon verre d’Hydromel. Mais ce matin là, il s’était légèrement retrouvé en retard, à cause d’une histoire de couloirs encore plus révolté que jamais, il avait décider de passer par une salle qui menait ensuite aux cachots pour rattraper le hall et quitter l’école pour retrouver les autres groupes. Mais disons que cela avait prit plus de temps que prévu, et qu’il avait en plus oublié sa baguette, alors il devait retourner dans sa chambre pour la récupérer. Mis à part cela, lors de ces sorties, les tenues n’étaient pas règlementaire, et quoi de mieux qu’un jean, une paire de basket, et un tee-shirt avec une veste noir à capuche pour oublier les robes quotidiennes du simple sorcier ? Une fois à l’extérieur de l’enceinte de Poudlard, la pluie commençait à tomber, et Alex’ profita de sa capuche pour se protéger sa tête de la pluie qui tombait de plus en plus et de façon régulière. Courant dans les chemins boueux menant à Pré-Au-Lard, le jeune Gryffondor fût vite interpellé dès son arrivée sur la place. Des cris, des émeutes, un meurtre venait d’être commis, ici… Et les gens munis de leurs baguettes étaient déjà à la recherche du tueur, un récidiviste aux sélections de mots qu’il avait pu entendre…

Mais Alexandre continua de courir en direction de la place principale, et c’est là qu’il fit nez à nez avec le corps, entouré de quelques personnes et de deux de ses Professeurs, les Professeurs Williams et Avery. Même si le jeune Gryffondor venait juste de faire son arrivée sur les lieux, il voulait plus que jamais user de ses talents en magie, et pourquoi pas faire bonne impression devant Velislava et Carter… C’est alors que jetant un coup d’œil rapide au cadavre plein de plaies, qu’il se pencha vers les deux Professeurs et qu’il se permit d’argumenter.


• _Et si on utilisait un sort de confusion pour le transporter hors de portée des lieux ? Ou alors ce serait plus simple que vous transplaniez un peu plus loin, à l’abri, et loin de ces personnes, ce sera plus facile de réfléchir sans tout ces gens qui s’excitent… ?


[J'ai essayé de faire le plus court possible pour m'incruster dans l'intrigue =). Amusons nous :p]

« Je connais parfaitement ca… Père est exactement pareil… Il m’a fait une commande a rallonge de sucreries. »

Carter n’avait pas pu s’empêcher d’éclater de rire sur la remarque de la jeune femme. Puis le temps s’était donc assombrit laissant la pluie et l’obscurité tomber sur Pré au lard. Il avait d’ailleurs remarqué que Velislava se réjouissait de ce mauvais temps, lui pour sa part n’en avait rien à faire, même si la pluie n’était pas forcément ce qu’il préférait. La jeune femme semblait tout à fait enjoué elle lui avait dit qu’elle était ravi d’être là, mais à ce point, Carter en était plutôt agréablement surpris. Une fois à l’intérieur du Trois Balais, ils se délectèrent donc d’une bièreaubeurre, mais la bonne humeur fut de courte durée puisque ce fameux cri déchira le village faisant tomber un silence pesant. La crainte, la surprise et le chaos avait ensuite pris place et fait finalement le reste. Le professeur de défense contre les forces du mal avait donc rejoint un groupe de courageux pour partir à la recherche de la source du bruit, rapidement suivit par la foule de curieux qui n’était pas nécessaire. Une fois le corps trouvé, la panique redoubla et des gens partaient dans tout les sens, d’autres retourner se réfugier à l’idée que le meurtrier était encore présent. D’autres étaient déterminer à aller le chercher. Stoïque et calme comme tout Carter analyser la situation afin de savoir ce qu’il fallait faire d’abord, bouger ou non le corps, éloigner la foule, mettre à l’abris le corps. C’est alors qu’il sentit que quelqu’un le frôla et il sentit le souffle de Velislava dans son oreille.

« Il faudrait mettre le corps a l'abris.. Sans le bouger…. Et éloigner la foule non ? Un léger frisson parcourra Carter qui tourna la tête vers la jeune femme levant un sourcil et il s’apprêter à répondre quand intervenu à sa droite Alexandre.
- Et si on utilisait un sort de confusion pour le transporter hors de portée des lieux ? Ou alors ce serait plus simple que vous transplaniez un peu plus loin, à l’abri, et loin de ces personnes, ce sera plus facile de réfléchir sans tout ces gens qui s’excitent… ? »

Le regard de Carter glissa entre Velislava, Alexandre, le cadavre et de nouveau sur l’élève et la jeune femme. Il faillit éclater de rire alors que la situation ne s’y prêtait guère. Velislava lui proposait de mettre le corps à l’abris sans le bouger, il aurait curieux de savoir comment elle voulait faire cela quand à éloigner la foule, même s’ils étaient des professeur de Poudlard et lui un auror il doute qu’avec la situation qui que ce soit aller vouloir se plier à la demande de s’éloigner voir s’écarter. Qui ne tente rien n’a rien.

« Très bien. Je vous propose, professeur Williams, que vous nous montrez comment vous voulez, pour vous citer, mettre à l’abri le corps sans le bouger. Monsieur Parker, vous pourriez peut-être la seconder, vous ne manquez pas de ressource et d’idée. En attendant je vais demander à la foule de s’éloigner et je vous rejoint ensuite. »

Presque aussitôt il se redressa et s’approcha de l’homme qui avait pris l’initiative de sortir et il lui demanda d’aider à ‘éloigner la foule. Ce dernier accepta pensant que s’était une bonne idée. Carter pris le soin de signaler que Velislava et Alexandre restaient près du corps avant de demander à la foule de reculer. Il n’eut que quelques protestations que l’auror ignora complètement. De toute façon ils n’avaient pas le choix, avec un meurtre pareil, les aurors du ministère ne tarderaient pas.

La pluie tombait de plus belle, trempant encore un peu plus la foule qui s’accumulait autours du cadavre, toujours plus curieuse et pressente autours de Carter et elle. L’eau commençait à gentillement ruisseler sur les dalles de la route pavée, inondant, doucement mais surement la scène de crime. Velislava secouant la tête afin d’essorer un minimum sa chevelure brune avant de se lancer un sort de répulsion, empêchant les gouttes de la toucher. Avec douceur, elle tourna la tête et lui sourit tristement. Elle attendait une réaction de sa part, mais pour l’instant, il ne disait rien, se contentant d’observer la scène de crime, un sourcil levé. Le frisson qu’il avait éprouvé au contact du souffle de la sibérienne ne lui avait pas échappé, et elle devait reconnaître que cela l’enchantait.
A ce moment la, une voix, qui la fit sursauter plus que de raison, surgit a ses cotés.

Et si on utilisait un sort de confusion pour le transporter hors de portée des lieux ? Ou alors ce serait plus simple que vous transplaniez un peu plus loin, à l’abri, et loin de ces personnes, ce sera plus facile de réfléchir sans tout ces gens qui s’excitent… ?

Elle tourna la tête violemment, manquant de frapper son collègue, afin de voir qui l’avait troublé ainsi dans ses réflexions. C’est avec une sorte de malaise et de fureur qu’elle découvrit le jeune Alexandre au coté droit de Carter. La jeune femme poussa un soupire sonore et à fendre l’âme avant de faire les gros yeux a son élève. Il avait franchement des idées étranges et pas forcement des meilleures.

Bouger un corps…Et pourquoi ne pas appeler le meurtrier afin qu’il puisse effacer toutes preuves de son meurtre pendant que nous regardons ailleurs ? Et je pense Alexandre que la scène d’un crime n’est pas forcément le lieu idéal. Elle fit une courte pause pendant laquelle elle réfléchie. Toutefois… vue la situation.. il est peut être plus prudent que tu restes avec nous… Elle se tourna vers l’auror. Il faudrait peut être aussi protéger nos élèves Carter….Le meurtrier rode peut être encore…

Velislava refixa son attention sur le Gryffondor et encra son puisant et profond regard saphir dans celui de son élève. Elle y exprimait à la fois du mépris et du défi.
Tous deux attendaient toutefois la réponse du professeur de défense contre les forces du mal qui se faisait attendre. La sibérienne s’apprêtait a poser sa main sur le bras ou l’épaule de Carter afin de le ramener a eux lorsqu’on la bouscula.
Presque tout Pré-au-Lard était venu se rassembler autours du corps, faisant de plus en plus, physiquement, pression sur les deux professeurs de Poudlard. La jeune femme, plus faible que son collègue, avait fini par être victime de la curiosité d’un homme qui venait de la pousser violement. Velislava manqua de tomber, le nez en premier, sur le sol, mais elle réussi au dernier moment a maintenir son équilibre.
Avec rage elle se tourna pour affronter le malotru, mais Carter la sortie de sa fureur en lui adressant enfin la parole.

Très bien. Je vous propose, professeur Williams, que vous nous montrez comment vous voulez, pour vous citer, mettre à l’abri le corps sans le bouger. Monsieur Parker, vous pourriez peut-être la seconder, vous ne manquez pas de ressource et d’idée. En attendant je vais demander à la foule de s’éloigner et je vous rejoins ensuite.

La sibérienne leva un sourcil intrigué. Le jeune homme venait de la vouvoyer, chose qu’il ne faisait que très rarement, et souvent juste avant une violente dispute, ou avant de lancer une petite pique bien blessante. Elle nota d’autant plus le ton moqueur qu’il avait employé. Elle lui lança un regard indescriptible avant de secouer la tête et d’attraper Alexandre par le bras.

Aides moi à le protéger de la pluie et du vent veux-tu… Je vais essayer d’assécher l’eau qui l’entoure et qui l’a trempé.

La jeune femme sorti sa baguette et se concentra. En tant normal il ne fallait que quelques secondes pour effectuer ce genre de tache, elle l’avait fait, par le passé, un nombre incalculable de fois. Mais aujourd’hui elle profita de ce petit battement pour lancer les langues curieuses de son esprit dans toute la ville. Elle était à la recherche de quelqu’un. Elle savait qu’il était la et qu’il n’avais pas fini.

La réflexion qu’avait pu échappée le Professeur Williams laissa légèrement perplexe le jeune Gryffondor sur le coup. Il fallait aussi se mettre à la place du jeune Gryffondor, ce n’était pas tout les jours qu’il avait la chance ou plutôt l’honneur de tomber sur un cadavre, et déjà, rien que le fait qu’il ne tombe pas dans les vapes ou encore qu’il s’enfuit en courrant était un exploit assez remarquable. Il se disait au fond de lui que certains élèves qui auraient pu être à sa place aurait déjà depuis longtemps pris leurs jambes à leurs coups par peur de se voir à la suite, menacer par ce tueur ou bien encore touché par un sortilège volant… Entre Velislava et Alexandre… C’était pas le grand amour, mais c’était pas la guerre non plus, ce qu’il se passait entre ces deux personnes là n’était pas descriptible vu d’un œil extérieur, et ni même le jeune Gryffondor ne savait pas du tout comment qualifier cette relation conflictuelle permanente. Mais c’était aussi pour cela qu’il aimait beaucoup cette Professeur au fond de lui, il lui trouvait une sorte de respect, et d’attirance, pas seulement physique, car il y avait un court écart entre les deux personnes, mais une attirance mentale. Comme si les deux personnes au fond se ressemblaient, elles se cherchaient mutuellement, et c’était souvent amusant de les voir en cours, ou bien pendant des heures de colles intenses alors que Alexandre faisait tout pour faire ses preuves.
C’est en entendant le soupir de la jeune femme et le fait que le Professeur Avery soit limite en train de se retenir de rire que Alexandre se sentit prit d’un long moment de solitude… Il n’avait pas vraiment l’habitude de devoir réagir face à ce genre de situation, il n’avait même pas le souvenir d’avoir eu un quelconque cours sur des choses telles qu’elles. Echappant un léger juron solitaire, il se laissa guider par ses deux Professeurs, qui avaient sûrement une idée derrière la tête pour se sortir de ce genre de problème là.


• _Très bien. Je vous propose, professeur Williams, que vous nous montrez comment vous voulez, pour vous citer, mettre à l’abri le corps sans le bouger. Monsieur Parker, vous pourriez peut-être la seconder, vous ne manquez pas de ressource et d’idée. En attendant je vais demander à la foule de s’éloigner et je vous rejoins ensuite.


Les instructions du Professeurs étaient claires, il fallait qu’ils se retrouvent tout les trois dans un endroit plus calme pour préparer un autre plan d’offensive, et aussi de récolter un maximum d’information sur ce cadavre. Mais sans vraiment avoir le temps de dire quoi que ce soit, même pas une petite blague, bien que Alexandre était dans un état des plus sérieux, il se fit prendre par le bras, tiré par le Professeur Williams, et il se retrouva à genou, près du corps de la victime. Le fait de voir ce visage sanglant, avec les intempéries qui n’étaient pas du côté des trois sorciers, la tâche risquait de ne pas être si facile que cela.


• _Aides moi à le protéger de la pluie et du vent veux-tu… Je vais essayer d’assécher l’eau qui l’entoure et qui l’a trempé.


Le jeune Gryffondor affirma d’un signe de tête, et il resta devant le visage du cadavre afin d’éviter l’eau de brouiller un peu plus les pistes. Le jeune Gryffondor sortit sa baguette, finalement il allait finalement en avoir besoin, heureusement qu’il ne l’avait pas laissé à Poudlard. Et il la pointa sur le centre du corps de ce cadavre, en se contentant d’une simple incantation. Le sort de « Secheresse » servait à en gros évaporer l’eau qui se trouvait dans les environs. Le fait d’utiliser ce sortilège aidera déjà le travail du Professeur Williams qui voulait « éponger » au maximum la victime de l’eau de pluie qu’elle avait reçue. Prit par les événements, le jeune homme ne pu s’empêcher de lancer pas mal de regards sur ses deux Professeurs, il se demandait comment ils se sentaient dans cette situation. Serein, stresser, angoisser… En tout cas, Alexandre avait toutes ces sensations là à la fois. Attendant patiemment les directives de ses deux autres professeurs. Mais c’est alors qu’il lui vint une idée, il n’avait pas de boucliers assez puissant pour empêcher l’eau de passer, c’est en voyant un parasol sur une terrasse de bar qu’il pointa sa baguette dessus et qu’il utilisa le sortilège d’Accio. Le parasol en main, il le déploya et le posa de façon à ce que la victime ne soit pas mouillée par la pluie, restait le problème du vent… Mais là, il ne savait plus quoi faire.


• _Je suis à cours d’idées Professeur Williams… Peut-être que vous avez un sort permettant de ne pas avoir la force du vent dans un petit périmètre ?

Carter était entrain de pousser un peu tout le monde, les hâtant de quitter les lieux de la scène du crime. Tous bien réticent le regard des personnes reste braqué en direction du corps. De nouveau sanglots éclatèrent alors que d'autres personnes mettaient la main devant la bouche inquiète des évènements qui allaient suivre. L'auror finit par conseiller aux femmes de rentrer chez elles, se fut de nouveau à de l'hésitation qu'il fit face et finalement elles s'exécutèrent, d'un pas même rapide elle récupérer leur affaire laissées sur le sol face à la surprise et l'horreur de la macabre découverte. D'autre rappelait leurs enfants qui s'était frayé un chemin pour en voir un peu plus alors que d'autre pousser les leur cachant de leurs yeux le cadavre. Leur époux généralement embrayent leur pas, tremblant légèrement ou alors laissant la pâleur de leur visage exprimé leur sentiment de crainte. Il entend des murmures qui demandent comment il pouvait resté aussi stoïque et calme devant ce malheur assassiné de sang froid. Une nouvelle fois il demande poliment, mais avec fermeté qu'ils quittent la scène. Les touristes eux transplanent ou annonce qu’ils devaient rapidement rejoindre leur portoloin respectif. Sage décision, malgré son calme Carter laisse son scepticisme et son anxiété reprendre rapidement le dessus. Madame Rosmerta demande aux élèves de Poudlard de rejoindre le Trois Balais, un léger sourire reconnaissant se dessina sur les lèvres du professeur en sa direction. Le reste des personnes présentent annoncent qu'ils attendent les aurors et journalistes. Ôh grande joie, il les avait oublié ceux là... Il était même prêt à faire le pari qu'ils débarqueraient avant les aurors du ministère. Carter n'insista pas et décida de retour auprès de Velislava et Alexander.

La tête baissée, la baguette dans la main laissant un léger halo lumineux éclairer le sol, l'auror chercher des traces, quelconque qui pourrait signalait la présence antérieur du meurtrier. Rien, jusqu'à ce qu'une forme distincte dans une mare de boue attire son regard et attise sa curiosité. Il observa la forme avec un plus de précision, quelqu'un semblait s'être étalé dans la boue avant de s'éloigner, les traces n'étaient pas clair ensuite, qui plus et la pluie effaçait peu à peu le reste des traces. Où la victime avait été trainée dans la boue avant d’être assassinée ou alors c’était son assaillant qui s’était retrouvé dans la boue donc peut-être toujours là. Il leva la tête en direction de Velislava et Alexandre, d'une voix forte et légèrement septique il demanda,

« Velislava, est-ce que la victime est couverte de boue ? »

La jeune femme secoua légèrement la tête afin de se concentrer de nouveau un minimum sur ce qui l’entourait. En fouillant les esprit de la ville, elle avait trouvé exactement ce qu’elle voulait : de la peur. Le village entier était terrorisé même si certains affichaient une curiosité perverse. La sibérienne, à force de recherches, avait trouvé l’esprit qu’elle cherchait à la base, et se gardait fixée sur lui. Elle n’aurait jamais du le trouver a Pré-au-Lard.
Elle regarda le corps puis la pluie qui tombait, et enfin le jeune Alex qui essayait de protéger le cadavre de l’eau a l’aide d’un parasol.

Je suis à cours d’idées Professeur Williams… Peut-être que vous avez un sort permettant de ne pas avoir la force du vent dans un petit périmètre ?

La sibérienne frissonna en entendant une fois de plus ce vouvoiement indésiré et leva les yeux au ciel dépité. Elle devait vraiment tout faire par elle même. Un coup de baguette plus tard, l’eau se trouvant sous et aux cotés du défunt s’évapora pendant que la pluie s’écartait au contact du parasol. Il ne restait plus que le problème du vent a solutionner. La demoiselle soupira avant de passer une main dans ses cheveux lissés par la pluie.

Je m’en occupe Alex ne t’en fait pas… Comme toujours. Est-ce que tu penses que tu arriverais a observer le sol non loin de la victime pour voir si jamais il y a un objet quelconque ?

Elle n’attendit pas sa réponse et remua légèrement la baguette et les lèvres afin de créer un champ de protection. Elle venait de faire ce qu’elle avait dit qu’elle ferait. Maintenant elle voulait vraiment se concentrer sur les blessures du cadavre et sur l’esprit qu’elle traquait.
La sibérienne s’approcha doucement du corps et s’agenouilla à ses cotés. Doucement elle laissa ses yeux contempler l’étendue du carnage. Il était impossible de le dénier, la victime avait due souffrir mille enfer, et son tortionnaire s’était extrêmement bien débrouiller pour dissimuler les cris du défunt jusqu'à la fin.
Des marques de coups, de brulure et de coupure parcouraient le torse de l’homme. Elles étaient absolument toute placées comme il le fallait. Velislava dissimula un petit sourire avant de continuer ses observations. Petit à petit ses yeux arrivèrent sur le cou de la victime, et la jeune femme eut un hoquet de stupeur. Tout coïncidaient, il ne lui était désormais plus possible de douter. Les marques de strangulation et la coupure fine mais précise n’indiquaient que trop clairement un ruban noué. Toutefois, une des boucles de ce ruban, au lieu de partir, comme l’autre, légèrement vers la gauche, partait droit à la verticale, en direction du visage de l’homme étendue au sol. L’homme se trouvant sur le sol n’était pas la bonne victime. L’assassin allait encore frapper.
En replongeant son esprit dans celui du tuer, elle ne ressentait absolument pas ce qu’il fallait. Velislava aurait du trouver du plaisir, de la satisfaction et de la sérénité ; mais la, bien au contraire, elle y trouvait de la frustration et de la peur. La jeune femme devait le reconnaître, cela l’inquiétait assez ; il ne fallait surtout pas que Carter, ou n’importe qui d’autre dans son genre, ne trouve cet esprit troublé. La mission de celui-ci ne s’était pas déroulée comme il le fallait. Il allait donc très probablement enchainer erreurs sur erreurs. Et l’une d’elles serait fatale. L’anxiété mélangée à la colère ne faisaient jamais bon ménage.
A ce moment la, Carter lui cria une question qui la fit sursauter. La jeune femme se releva avant de se tourner pour faire face à l’auror.

Velislava, est-ce que la victime est couverte de boue ?
Le mort est couvert d’eau de sang et de tout ce que tu veux d’autre, mais il n’y a absolument aucune trace de boue sur lui… Pourquoi? Elle se tourna vers Alexandre. Tu n’aurais pas trouvé de la boue toi? Carter semble passionné par la boue aujourd’hui!

Comment expliquer ce si grand moment de solitude dans la vie d’un apprenti sorcier ? En effet, c’était le seul sentiment que notre jeune Gryffondor pouvait ressentir en ce moment présent. Alors qu’il était en train de luter avec la force du vent et divers éléments qui étaient présent sur la scène du crime, il se sentait plus qu’inutile alors qu’il n’avait seulement que son parasol entre les mains, et le visage dégoulinant de sueur mélanger à l’eau de pluie, avec quelques clignements des yeux causé par la peur de ce qu’il pourrait se passer, et par les vents assez violent qui caressait son visage avec froideur. Mais, contre toute attente, enfin, cela n’aurait pas vraiment étonné Alexandre dans un cas normal, mais la réflexion de Velislava était quelque peu décourageante… « Je m’en occupe Alex ne t’en fait pas… Comme toujours. Est-ce que tu penses que tu arriverais a observer le sol non loin de la victime pour voir si jamais il y a un objet quelconque ? » Après cette phrase, et quand le jeune Gryffondor se rendit compte que sa Professeur avait sortie sa baguette pour faire une incantation, elle venait sûrement de faire un bouclier autour d’elle et du cadavre se disait-il avec un hochement simple de la tête, et sans plus attendre, il se lança dans cette recherche dont il ignorait tout. Il se demandait même encore aujourd’hui si ce qu’il recherchait existait vraiment. Mais il se retira quand même de là où il était à présent, sentant maintenant une nouvelle fois, la force de la pluie et du vent s’abattant sur lui-même, n’ayant plus aucun moyen de protection, mis à part la capuche de sa veste noire, qui était maintenant toute collante à son corps, tellement qu’elle était humidifiée, comme le reste de ses vêtements. C’était dès à présent livré à lui-même, que Alexandre devait trouver quelque chose qui pourrait faire avancer les recherches sur le tueur de cet homme.
Mais la peur l’envahissait, il se demandait si ce tueur allait surgir de l’ombre pour l’attaquer, on ne se savait pas du tout quand il était possible de surgir de n’importe quel endroit, et avec quelles intentions surtout. Mais les recherches du jeune homme n’étaient pas du tout concluante, levant la tête assez souvent pour voir les positions de ses deux Professeurs.
Mais alors que finalement, Alexandre était sur une piste concernant des traces de pas avec quelques gouttes de sang qui étaient en train de disparaître avec l’eau, mais qu’il se disait finalement que les pas allaient en direction de la victime donc que c’était probablement elle qui s’était traînée jusqu’ici, Alexandre s’affirma à lui-même en réserve qu’il n’y avait aucune piste. Il retourna donc vers Velislava, en faisant attention de ne pas rentrer dans son périmètre, on ne sait jamais ce qu’elle pourrait lui reprocher Et il se contenta juste de dire d’une petite voix. Mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, le Professeur Carter se manifesta, demandant au Professeur si il y avait de la boue sur la victime, la réponse étant négative de Velislava, elle se retourna sur le jeune homme au cas où qu’il en aurait aperçut.


• _Je n’ai rien trouvé aux alentours… Concernant la boue, avec l’eau il y a pas mal de flaques là où j’étais, mais rien n’y ressemblant… Je vais repartir voir au cas où.


Puis le jeune homme se retourna, fit dos à Velislava, et repartit dans la direction où il était tout à l’heure, où il commençait a voir les traces de pas. Il se demandait si c’était vraiment celles de la victime, mais il commençait à s’impatienter. Même si au fond de lui il avait une certaine peur, il voulait en savoir plus, rencontrer ce tueur, et en finir, et qui sait. Etre le héro de la situation, comme cela, il pourrait prouver des choses à ses deux Professeurs le mettant légèrement en retrait depuis son arrivée sur les lieux du crime.

[J'ai fais court pour pas répondre trop tard et ensuite vous arrêter pendant plusieurs jours ^^', désolé]

« Velislava, est-ce que la victime est couverte de boue ?
- Le mort est couvert d’eau de sang et de tout ce que tu veux d’autre, mais il n’y a absolument aucune trace de boue sur lui… Pourquoi? »


Comme ça... Songea Carter qui passa un instant sa main sur son visage afin de faire un topo de la situation et une analyse des choses qui auraient put se passer. Il se trouvait donc avec devant lui une trace évidente d'un corps qui serait tombé dans la boue. Si la victime n'avait pas de boue sur elle, c'est tout simplement qu'elle s'était donc défendue contre son assaillant jusqu'à même le pousser sur le sol. A tout les coup une réaction violente qui aurait put surprendre le meurtrier. Le reste des traces étaient inexploitable et le temps que les aurors débarquent, la forme dans la neige aura disparue. Carter fit le tour un instant de la forme dans l'espoir de trouver quelque chose d'autre mais rien. Il leva les yeux vers la jeune femme qui attendait très certainement toujours une réponse concernant la question qu'il lui avait posé un peu plus tôt. Il s'avança vers elle et s'accroupit à ses côté laissant son regard analyser un instant la victime. Non pas qu'il doutait de la parole de la jeune femme, mais lui avait toujours dit de vérifier à deux fois. Pas de boue, rien. Ce n'était donc pas bien lui qui était tombé sur le sol. Le regard azur du professeur de défense contre les forces du mal dévia alors vers la jeune femme,


»Il y a avait une forme un peu plus loin dans la neige qui semblait montrer que quelqu'un était tombé dans la boue. Si notre victime n'en a pas, c'est que notre tueur a eut du fil à retordre. Il laissa quelques secondes passer avant de reprendre. Et qu'est-ce que tu peux me dire sur notre victime ou même son assassin ? »


Il ne s’attendait pas bien sûr à ce qu'elle lui annonce qu'elle avait un nom et des informations sur l'assassin. Mais peut-être des précisions ou des hypothèses qu'il pourrait fournir lorsque les aurors débarqueraient. Déjà de toute façon avec la neige et la pluie, la scène du crime ne serait pas réellement exploitable et les maigres découvertes de Carter ne mèneront à pas grand-chose. Un corps de plus, un décès de plus. Il n'y aurait que la presse satisfaite par cet évènement. Quand aux aurors, à part fouiller le village et émettre un effet d'annonce, ils ne pourraient pas faire grand-chose de plus. Comme avec tout les mages noirs, le criminel frappait aussi vite qu'il ne disparaissait. C'était tout de même perturbant cette situation et l'auror avait la vague impression qu'il n'en avait pas terminé avec tout ça.

MJ > De la neigne en plein mois d'octobre ? Je sais que tu as hâte d'ouvrir tes cadeaux de Noël, Carter, mais même à Poudlard il neige pas au mois d'octobre ^^ Un peu de patience

La sibérienne regarda son élève de Gryffondor s’éloigner de plus en plus, sans même prendre la peine de répondre a sa question. Velislava poussa un soupire de désespoir et secoua légèrement la tête avant de s’emmitoufler un peu plus dans sa cape. Le froid et la situation lui donnaient la haïr de poule, et pour la première fois en très longtemps, la jeune femme frissonnait.
Elle n’avait réellement pas trouvé de boue sur le cadavre, et ne l’avait pas nettoyé non plus. Pour une fois, elle n’avait absolument rien a se reprocher ; de plus elle avait un alibi : au moment du meurtre, elle se trouvait avec Carter et plein d’autre personnes aux Trois-Balais. Le ministère ne pourrait pas l’accuser de quoi que ce soit. Pour une fois.
Elle retourna donc la tête vers Carter, attendant aussi de sa part une réponse qui ne venait pas. Celui-ci se passait la main sur le visage, comme pour se concentrer à faire une sorte de récapitulatif. Il savait, ou avait vu des choses qu’elle ignorait encore, c’était certain. Le jeune homme se mit a tourner autours de quelque chose sur le sol que Velislava ne pouvait voir. Elle leva un sourcil plein de questions et le regarda faire. Avait-il perdu la tête ou était-ce tout simplement les nouvelles méthodes ministère.
A ce moment la, il daigna enfin les yeux vers elle. Elle le fixait avec un mélange d’étonnement et d’attente, regard qui ne put échapper a l’auror. Il se mit alors à avancer vers elle pour enfin s’accroupir a coté d’elle, la frôlant a chaque inspiration de leur part. Un frisson parcouru le corps de la demoiselle.
La sibérienne remarqua que son collègue observait avec attention le cadavre, cherchant à son tour des traces de boue. Ne trouvant rien. Il replongea son regard dans celui de Velislava qui l’observait.

Tu ne me fais pas confiance Carter… ?
Il y a avait une forme un peu plus loin dans la neige qui semblait montrer que quelqu'un était tombé dans la boue. Si notre victime n'en a pas, c'est que notre tueur a eut du fil à retordre. . Ah…c’était donc pour ca que le jeune homme semblait être passionné par la boue. Et qu'est-ce que tu peux me dire sur notre victime ou même son assassin ?
Velislava haussa un sourcil. Comment diable veux-tu que je sache tout cela. Il me semble que j’étais avec toi lors du meurtre… Je n’ai jamais vu cette personne par le passé. Elle indiqua le cadavre. Sinon, crois moi que je m’en serais souvenue… Et pour ce qui est de l’assassin. J’ai essayé de le retrouver en lisant les esprits mais… Ca n’a mené a rien. L’air est trop confus… La peur et l’inquiétude règne, sa brouille mes recherches… Je…Je…Je suis désolée. Elle fit une pause… Toutefois Carter…Es-tu sur que c’est l’assassin qui a fait cette trace dans la boue… Il y aurait pu avoir… Je ne sais moi, une tierce personne..

Il fallait absolument que tout soit terminé avant l’arrivée des autres auror.. Et pour cela, elle était même prête a guider son collègue vers la vérité. Le temps qu’il trouve qu’il y avait effectivement une tierce personne, le travaille serait fait, et le meurtrier bien loin.
La jeune femme regarda autours d’elle comme si elle cherchait quelque chose. Elle savait très bien qu’elle ne le trouverait pas ici, mais l’espoir faisait vivre.
A ce moment la, son esprit, toujours a la recherche de renseignements, tomba sur quelque chose d’intéressant. Elle eut un sursaut et s’effondra a moitié sur Carter.

« Tu ne me fais pas confiance Carter… ? L'auror leva un sourcil et manqua de lâcher une réplique cinglante à son interlocutrice, mais s'abstenu. Il y a avait une forme un peu plus loin dans la neige qui semblait montrer que quelqu'un était tombé dans la boue. Si notre victime n'en a pas, c'est que notre tueur a eut du fil à retordre. Et qu'est-ce que tu peux me dire sur notre victime ou même son assassin ? Il nota que Velislava fut assez surprise de la question du professeur de défense contre les forces du mal. Comment diable veux-tu que je sache tout cela. Il me semble que j’étais avec toi lors du meurtre… Je n’ai jamais vu cette personne par le passé. Sinon, crois moi que je m’en serais souvenue… Et pour ce qui est de l’assassin. J’ai essayé de le retrouver en lisant les esprits mais… Ca n’a mené a rien. L’air est trop confus… La peur et l’inquiétude règne, sa brouille mes recherches… Je…Je…Je suis désolée. Carter secoua la tête. De toute façon il ne s'attendait pas à avoir une réponse très concluante. Toutefois Carter…Es-tu sur que c’est l’assassin qui a fait cette trace dans la boue… Il y aurait pu avoir… Je ne sais moi, une tierce personne... »

Une tierce personne. La jeune femme marqué un nouveau point, une troisième personne pouvait avoir était présent. Ce qui voulait dire que la personne qui avait été assassiné était définitivement pas la cible prévue, mais un témoins ou alors quelqu'un qui s'était interposé entre le meurtrier et sa proie. Il en avait payé les conséquences, vu les marques de torture, il avait certainement dû faire front plus d'une fois. Trois personnes, un mort. Le meurtrier avait dû partir à la poursuite de sa victime après avoir supprimé le gêneur. Personne n’était à l’abri alors tant que le meurtrier n’avait pas atteint son objectif. Il entendit des pas rapide derrière lui et se redressa pour voir Alexx qui se dirigeait vers lui et Velislava. Il alla donc à sa rencontre le sourcil levé,

« Alexx ? Lui dit-il surpris de le voir débarquer ici. Professeur ! Je crois savoir où est le tueur. Carter leva les yeux vers la direction que lui indiquait le jeune homme. D'accord, tu peux rejoindre le Trois Balais, tous les élèves sont là-bas. Il fit un mouvement pour se diriger vers l'orientation que lui avait donné Alexx quand ce dernier le retenu par le bras. La mauvaise nouvelle c’est, c’est que les préfets Fairfox et Wallen se sont lancés à sa poursuite… De même qu’Aileen, professeur. »

Carter fronça les sourcil et aller lâcher une exclamation quand le craquement familier d'un transplanage résonna pas loin. Son regard glissa rapidement autour de lui, personne de la gazette et les aurors non plus. Une seule possibilité c'était le tueur, ce qui voulait dire que Aileen devait être en danger. Peu importe s'il devait prévenir ou non Velislava, il avait un devoir envers ses amis et parent adoptif d'Aileen, que ça ait un rapport ou non avec elle peu importe. Il devait la mettre en sécurité, il s'assura qu'il avait bien sa baguette à porter de main et se dirigea alors dans la direction que lui avait indiqué Alexx en espérant que les jeunes adultes n'avaient pas déjà pris la poudre d'escampette en courant aveuglément à la poursuite du meurtrier.

Une voix résonnait inlassablement aux oreilles de la jeune femme. Très rapidement une autre vint s’y ajouter suivit de près d’une troisième.. Un bourdonnement impossible trottait dans la tête de la sibérienne. Elle n’allait pas supporter cela très longtemps sans que son esprit ne cri pour que cela cesse. Le problème était qu’elle ne pouvait absolument pas déconnecter ses pensées de celles des autres ou elle perdrait absolument tous moyens de pistage et de compréhension.
Sur les trois voix marmonnant des paroles pratiquement indiscernables, seules deux lui étaient familière. Elle percevait comme un bruit de fond désagréable les pensées du meurtrier. Il était à la recherche de sa victime qui lui avait échappée. Il n’avait pas prévu tout cela, et il n’était pas encore prêt à endosser de telles responsabilités, comportant autant de contretemps et de risques.
La deuxième voix qui hantait son esprit n’était autre que celle de Robert. Il avait retrouvé la jeune femme qui aurait du être morte. Un cri déchira sa tête en deux. Pour être sur qu’elle l’entende, il avait du hurler intérieurement. Il lui annonçait de façon très explicite que lui et Aino conduisait la jeune femme droit vers elle. Mais il y avait une chose aussi a laquelle il n’avait pas pensé. Aux cotes de la jeune femme se trouvait aussi Carter, une des deux seules personnes pouvant protéger la victime, mais la seule a vouloir le faire.
La jeune femme secoua rapidement la tête et se passa la main sur le front. Ses protégés étaient absolument tous entrain de prendre les mauvaises décisions qui malheureusement pouvaient s’avérer particulièrement dangereuses et risquées pour elle. Elle devait agir, et vite.
Avec agilité Velislava se redressa sur ses pieds et observa autours d’elle. Carter s’était lever plusieurs secondes avant et il fallut quelques secondes a la jeune femme pour le repérer. Lorsque son regard bleu tomba enfin sur les jambes de l’auror, un petit sourire appréciateur prit place sur le visage de la sibérienne, qui fit lentement remonter ses yeux le long du corps de son collègue. Une fois arrivée a sa tête, tout sourire disparu. Il n’était pas seul. Alexx, un poufsouffle de septième année. Le plus rapidement possible, elle essaya d’investir l’esprit de celui-ci, et ce qu’elle y vu était très loin de lui plaire. Le petit dialogue que suivit entres les deux hommes ne fit que confirmer ses craintes.

Alexx ?
Professeur ! Je crois savoir où est le tueur.
D'accord, tu peux rejoindre le Trois Balais, tous les élèves sont là-bas.
La mauvaise nouvelle c’est, c’est que les préfets Fairfox et Wallen se sont lancés à sa poursuite… De même qu’Aileen, professeur.

Un frisson d’horreur courut tout le long de l’échine de Velislava. Cela était parfaitement mauvais, et pis encore. Que la jeune Saint-Clair se soit mêlée à l’expédition des deux apprentis mages noirs étaient une erreur sans nom.
Alors qu’elle s’approchait des deux hommes qui se trouvaient à quelques pas d’elle, un craquement assourdissant, mais familier la fit sursauter. Quelqu’un venait de transplaner.
Dans son esprit, toutes les voix se turent., sauf une, celle de Robert. Si elle comprenait bien, le tueur venait de transplaner avec la victime et avait malencontreusement emmené Aino avec eux. La demoiselle aux cheveux bleus était en grand danger, elle ne faisait pas le poids face à l’assassin. C’était une des rares fois ou la sibérienne ne savait que faire. Toutefois, elle savait ce qu’elle ne voulait pas qui arrive.
Dans ses choses se classait en tête de liste ce qui était entrain de se dérouler sous ses yeux : Carter commençant a se diriger a toute allure vers la zone de transplanage. L’auror partait ainsi, sans même la prévenir, elle secoua la tête avec regret et agita lentement sa baguette, créant un champ de force à a peine un mètre de la position de Carter. Le jeune homme s’y heurta de plein fouet.
Ça n’allait pas l’empêcher de partir plus tard, mais au moins, cela le retarderait et l’obligerait a perdre encore un peu plus de temps a parler avec Velislava, elle était la seule a pouvoir défaire ce sort.