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 Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤

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Caleb T. Pendragon

Caleb T. Pendragon

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MessageSujet: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeDim 23 Aoû - 11:51

    Une nouvelle rentrée, une nouvelle journée à Poudlard et déjà Caleb avait envie de partir. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas cet endroit –loin de là même ; mais la pression qui résidait entre ses murs l’agaçait et le terrorisait dans un même temps. Le sorcier craignait qu’un jour où l’autre, il ne faute et que son secret soit découvert. Il se souvenait que trop de cette nuit de pleine lune au cours de sa troisième année. Son meilleur ami l’avait suivi et il s’en était fallut de peu pour qu’il s’en sorte vivant. Caleb ne s’était pas encore pardonné même si Alexis lui assurait que c’était de sa faute à la base. Il n’aurait jamais du le suivre. Depuis cette soirée, Caleb renforçait toujours un peu plus la sécurité, devenant limite parano. Heureusement, le Directeur couvrait ses absences, les faisant passer pour des problèmes de famille. Pour se faire, Lisbeth était elle-même dans le coup puisqu’elle s’absentait également au même période pour que personne ne soupçonne quelque chose. Et seul Merlin savait à quel point cette situation pesait aux deux Pendragon mais bien élevé, ils se taisaient et ruminaient leur colère en silence. La colère. Etrange sentiment qui l’habitait depuis des années, depuis que son père l’avait transformé en ce monstre. Une tradition ! Jamais Caleb n’avait hait un homme comme il pouvait le faire à l’égard de son paternel. Comment pouvait-on faire ceci à son enfant ? Même au nom de la tradition. Déjà que le Serpentard se pliait à une autre. Un mariage arrangé ! Quelle idiotie. Cependant, il aurait pu tomber plus mal. Elizabeth n’était pas moche, elle était même assez agréable à regarder. Dommage que ce soit la guerre entre eux.

    Dire qu’avant ses onze ans, ils étaient même amis. Caleb eut un petit sourire en coin au souvenir des jeux qu’ils inventaient ensemble, à tous ces moments qui n’appartenaient qu’à eux. Le sorcier se rappelait aussi de la douleur et de la colère qui avaient assombri le beau regard d’Elizabeth lorsqu’à la rentrée, il s’était montré dur, insensible, cruel. Un mal pour un bien. Liz ne devait plus l’approcher, ne plus le supporter pour son propre bien. C’était un loup garou et quoiqu’en pense son père, jamais, il ne l’épouserait. Elle n’avait pas à porter son fardeau et puis, il ne l’aimait pas. N’est-ce pas ? Alors pourquoi cette petite voix continuait de lui chanter ramona dès que la jeune femme s’approchait ? Et dire qu’il fallait qu’ils se côtoient très souvent : pour les cours mais aussi à cause de son meilleur ami. Dire que ce dernier s’était entiché d’une Gryff. Par Merlin, il allait droit dans le mur mais Caleb le soutenait bien qu’il ne pouvait pas encadrer l’élu de son cœur. Aileen. Cette miss-je-sais-tout l’horripilait au-delà des mots. Le loup garou avait toujours envie de l’encastrer dans le mur à chacune de leur rencontre. De tout de manière, entre les quatre sorciers, on ne pouvait pas dire que c’était l’entente cordiale.

    Le sorcier eut un sourire d’autodérision tout en continuant sa petite expédition vers la volière pour envoyer une lettre importante à son protecteur. Un homme bon qu’il considérait comme son propre père. C’est grâce à lui ou à cause de lui qu’il avait réussi à garder toute sa tête quand l’envie de se suicider devenait trop forte. Mentor, protecteur, Jonas Quigley lui avait appris à s’accepter –relativement ; mais aussi à se contenir lorsque la pleine lune approchait. Il lui devait tellement. « Oh non ! Par pitié, pas elle » marmonna-t-il en se frottant la joue, souvenir de leur dernière rencontre. Aileen l’avait giflé lui à la place d’Alexis. Pourquoi ? Aucune idée avec cette folle ! Quoiqu’il en soit, l’envie de faire demi-tour fissa le saisit brusquement avant que sa fierté ne prenne le dessus et le force à s’approcher pour pénétrer dans la volière. Là-bas, il ne lui accorda aucun regard, allant jusqu’à son faucon noir, cadeau de Jonas. Il aimait son faucon comme sa propre vie et surtout, ce dernier lui était très fidèle. Caleb, toujours dans le silence, s’activa à préparer son faucon pour ce long voyage mais ce dernier était pour une fois, beaucoup plus intéressé par sa récompense que par le parchemin que son maître tentait désespérément d’accrocher à sa patte. S’en faire exprès, le Serpentard donna un petit coup de coude à sa voisine. Néanmoins, ne comptez pas sur lui pour s’excuser. Surtout pas auprès d’elle. Et puis quoi encore.


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Aileen E. Saint-Clair

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MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeDim 23 Aoû - 14:58

Spoiler:

    Aileen s’était levée aux aurores ce matin. C’était le lendemain de la rentrée scolaire, le lendemain de la Cérémonie de Répartition. Aujourd’hui, au petit-déjeuner, la directrice de la maison Gryffondor passerait d’élève en élève à leur table, afin de distribuer les emplois du temps. Pour le moment, la jeune fille ignorait les cours qu’elle aurait aujourd’hui, mais elle espérait sincèrement avoir de la métamorphose et des potions au programme, deux de ses matières préférées.

    Tournant en rond dans son lit, Aileen se leva et se rendit immédiatement dans la salle de bains des préfets où elle profita d’un long et délicieux bains chauds. Le premier de l’année et loin d’être le dernier. Une fois cela fait, Aileen hésita à rejoindre la Grande Salle et à prendre son petit-déjeuner. Etant repassée par le dortoir de Gryffondor, elle avait remarqué qu’Elizabeth dormait encore et manger sans son amie n’était pas à l’ordre du jour pour la petite Saint-Clair.

    Cette dernière décida donc de faire une halte à la volière, plutôt que de descendre de suite à la Grande Salle. Prenant une feuille de parchemin et une plume pré-encrée, la Gryffondor se hâta de quitter la salle commune. Traversant tranquillement le couloir du septième étage, en prenant le temps d’observer la magnifique vue qui s’offrait à elle sur le lac, elle dévala les marches du Grand Escalier lorsque ce dernier se dessina devant elle. Une fois au troisième étage, elle s’engagea dans le couloir qui menait à l’infirmerie et de là, s’engagea dans un autre couloir menant à la tour de l’horloge, lui. Depuis cette tour, il était possible de rejoindre la partie du château qui donnait sur le pont suspendu, qui permettait d’accéder au parc où se trouvait la volière.

    Lorsqu’elle se retrouva dehors, elle inspira profondément l’air frais de cette douce matinée de début septembre. Puis s’avançant sur le pont suspendu biscornu, elle traversa le fossé qui séparait le château du parc, et une fois arrivé au cercle des pierres mystiques, elle bifurqua sur la droite pour rejoindre la volière, qui se dressait à une centaine de mètres de là. Gravissant les marches deux par deux, elle poussa la lourde porte et sentit ses cheveux se soulever lorsqu’un souffle d'air s’échappa de la tour.

    S’avançant dans la tour au plancher recouvert de paille, de plumes, de carcasses d'animaux morts et de fientes, Aileen leva les yeux vers les étages de la haute tour. Cherchant Anzel, son hibou, elle ne le trouva pas. Montant l’escalier en colimaçon, l’adolescente accéda au premier étage, où les premières grandes fenêtres se dessinaient dans le mur. Là, elle porta ses doigts à sa bouche et siffla. Un froissement d’ailes attira son attention au-dessus de ta tête. Avec un sourire, elle vit la touffe de plumes blanche immaculée de son hibou plonger en piqué dans sa direction.

    A quelques mètres d’Aileen, Anzel ouvrit ses ailes et ralentit considérablement sa vitesse, frôlant le sol du premier étage pour remonter en l’air et venir se poser sur le rebord de la fenêtre, là où Aileen était venue s’appuyer. Caressant le haut de la tête de son hibou, elle entendit ce dernier roucoulait d’une petite voix, réclamant son miam’hibou dont il raffolait tant. Lui faisant plaisir, Aileen lui donna sa friandise avant de se détourner de son hibou pour écrire sa lettre.

    Ecrivant les premiers mots à la main, Aileen finit par ensorceler sa plume pour l’inciter à écrire d’elle-même lorsque les mots coulèrent hors de sa bouche beaucoup plus vite qu’elle ne pouvait les écrire. Après une dizaine de minutes de rédaction, Aileen plia le long parchemin qu’elle venait d’écrire. Voyant l’épaisseur de ce dernier, la jeune fille sourit et se maudit un peu d’être si bavarde. Elle avait quitté ses parents hier, elle ne pouvait décemment pas avoir autant à leur raconter quand même ? Préférant ne pas se relire, au risque d’en rajouter encore, elle s’apprêtait à attacher le parchemin à la patte d’Anzel quand la porte d’entrée de la tour grinça.

    Levant la tête vers la volée de marches, elle vit apparaître le visage de la dernière personne qu’elle désirait voir au monde : Caleb Pendragon. Aux yeux d'Aileen, Caleb était l'archétype de l'adolescent présomptueux, imbus de sa personne, égoïste et sexiste comme cela n'était pas permis. Pour en rajouter une couche, le fait qu'il soit riche et issus d'une famille de sang-pur avait le don de rendre l'adolescent encore plus invivable qu'il ne l'était déjà. Enfin adolescent... A maintenant 21 ans, Aileen pensait avoir à faire à un adulte, mais elle avait très souvent - trop même - le sentiment de se retrouver en face d'un gosse de quinze ans. Pitoyable.

    Mais ce qui était encore plus pitoyable à ses yeux, c'était la réaction qu'elle eut en le voyant arriver. Autant elle pouvait le détester, autant elle ne pouvait s'empêcher d'espérer le voir. Car où trainait Caleb Pendragon, un certain Alexis McLane n'était jamais loin. Retenant son souffle, Aileen crut un instant voir Alexis, le meilleur ami de Caleb, apparaître derrière ce dernier. Se rendant compte que ce n’était pas le cas, elle soupira et se retourna vers Anzel. Comment se faisait-il qu'elle soit aussi puérile, aussi... gamine. Elle devenait l'égale de Caleb, la cruche adolescente qui se pâme pour le beau gosse de l'école. Cela lui ressemblait si peu. Aileen était bien au-delà de ça. C'était une adulte maintenant, elle était plus mûre que ce qu'elle se retrouvait être face à Alexis. Oh Alexis...

    Aileen s’efforçait d’attacher le rouleau de parchemin à la patte d’Anzel, pour tenter de se changer les idées ; mais ce dernier était dans le même état fébrile que le faucon de Caleb et Aileen avait du mal à attacher sa missive. Soudain, elle sentit un coude s’enfoncer dans ses côtes. Constatant que Caleb se trouvait à moins d’une vingtaine de centimètres d’elle – chose qu’elle n’avait pas remarquée plus tôt, évertuée qu’elle s’était à l’ignorer totalement – Aileen s'éloigna de lui en lui jetant un vague regard du coin de l'oeil.

    S’attendant à entendre un pardon ou une petite excuse venimeuse, Aileen fut surprise de ne rien entendre. Levant lentement la tête vers Caleb, elle le regarda d’un regard insistant. Ce dernier, toujours pas décidé à s’excuser, semblait faire de son mieux pour ignorer la jeune femme qui avait abandonné toute tentative d’attacher la lettre à la patte de son hibou et qui lui lançait à présent un regard noir des plus dérangeants.

    Après une vingtaine de secondes, Aileen ouvrit la bouche, ses mots froids et durs s’élevant dans la volière :

    - Je vois que la gifle que je t’ai donnée hier dans le train ne t’a pas appris les bonnes manières, mon pauvre Caleb. T’excuser serait sûrement trop te demander.

    Aileen leva les yeux au ciel, tournant le dos à Caleb pour reporter son attention sur Anzel. L’atmosphère venait de s’alourdir d’un coup. L’orage approchait, cela ne faisait aucun doute. Il ne restait plus qu’à prier pour la violence de la tempête ne soit pas dévastatrice.
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Caleb T. Pendragon

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MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeDim 23 Aoû - 15:57

    Finalement, cette journée commençait très mal pour Caleb Pendragon. Tout avait commencé par le réveil, qui avait bien sur sonné trop tôt. À qui la faute ? À lui-même. Néanmoins, avec sa mauvaise foi légendaire et surtout sa mauvaise humeur, le sorcier avait accusé un premier année qui passait par là. Il est inutile de penser que Caleb aurait pu ne serait-ce éprouvé un sentiment de pitié ou de culpabilité, ce n'était ni dans son éducation ni dans ses gènes. À la place, il avait haussé le ton, avant de tourner le dos à sa victime pour rejoindre sa chambre et de claquer la porte violemment. Alexis l'avait regardé en secouant la tête, un petit sourire aux lèvres. Il connaissait suffisamment son meilleur ami, pour ne pas prendre ombrage de ce genre de comportement. En réalité, il connaissait toute la tension qui pouvait habiter cet être aussi complexe et intransigeant qui était Caleb Pendragon. Oh et puis au final, cela ne ferait qu'apprendre qui était le maître à ce jeune premier année, donc tout bénéfice pour le sorcier. Néanmoins, il s'était levé vraiment tôt et donc adieu à sa première grasse matinée de l'année. Et dire que l'année ne faisait que commencer. Malheureusement la journée continuait sous les meilleurs auspices - notez ici l'emploi de l'ironie mordante ; et Caleb Pendragon n'était pas au bout de ses peines. La suite ne fit qu'empirer cette impression puisque à peine avait-il mis le pied en dehors de la salle commune qui ne se faisait apostropher par le directeur de Poudlard. Ce dernier désirait savoir comment se passer sa lycanthropie et parler avec lui des mesures prises à cet effet afin que l'année scolaire se passe au mieux pour lui mais aussi pour les autres élèves. Caleb à cet instant précis, se sentit vraiment comme un monstre puisqu'il était susceptible de faire du mal à d'autres.

    Cette rencontre avait jeté un froid sur sa journée mais aussi sur sa bonne humeur. Déjà en temps normal, ce n'était pas la panacée mais la vraiment c'était pire que tout. Le sorcier marmonna quelque chose comme vieux fou, aspirateurs à bonbons et autres insultes envers les élèves cette fois-ci. N'en avait vraiment marre, considéré comme un monstre, un danger, une bête sauvage. Il était un homme à la base et non une bête assoiffée de sang. Le besoin de se confier à quelqu'un se fit ressentir avec beaucoup plus de force qu’en temps normal. Caleb n'était pas homme à se confier facilement, même avec Alexis ou avec sa sœur Lisbeth. Cependant cette rencontre avait ruiné le peu de vitalité qu'il possédait le matin. C'est pourquoi, il prit la direction de la volière à fin d'envoyer une missive à son mentor et garde-fou. Les mains dans les poches, il avançait la tête basse, loin de son assurance habituelle. Caleb n'était pas franchement un méchant garçon - comme pouvait le prétendre deux Gryffondors ; mais quelqu'un de très torturé psychologiquement parlant. Bon, il pouvait se montrer sarcastique, cynique voir insensible mais c'était avant tout un masque qu'il portait pour se dissimuler aux yeux des autres. Toutefois, avec le temps, le sorcier avait pris plaisir à ennuyer son monde. Ce qui était devenu une protection se transforma petit à petit, au fil des ans, comme un moyen de se distraire. Autant joindre l'utile à l'agréable se disait-il comme pour se dédouaner.

    Comme il était relativement tôt, le Serpentard n'imaginait pas trouver âme qui vive dans la volière et ainsi profiter de ce calme relatif. Malheureusement comme une journée ne se déroulant pas comme prévue, il fallait qu'il tombe sur cette peste d’Aileen Saint Clair. Il n'arrivait vraiment pas la supporter en temps normal mais après une matinée comme celle-ci, c'était franchement au-dessus de ses forces. Aussi, prit-il sur lui pour l'ignorer au maximum - même s'il fallait le faire pour ignorer une fille comme elle. Le sorcier se dirigea vers le fond de la pièce afin de trouver son faucon et il lui attacher la missive à sa patte droite. Mission qui se révéla très vite impossible tant le volatile n'arrêtait pas de bouger et de piailler. Malheureusement concentrés dans sa tâche, Caleb ne fit pas attention à la promiscuité qu'il y avait entre Aileen et lui et le coup parti sans qu'il ne fasse exprès. Comme si c'était de sa faute si elle le collait. Elle le prenait pour Alexis McLane ou quoi ? Le Serpentard ne lui accorda aucun regard continuant de se débattre avec son volatile afin de lui accrocher sa lettre. Malheureusement un malheur n'arrivant jamais seul, cette satanée Gryffondor l'apostropha. « Tes sautes d'humeur, je m'en balance totalement. Ne m'adresse pas la parole, je ne suis pas McLane. » Marmonnait-il dans sa barbe avant de lui tourner le dos. Il avait encore de travers la claque qu'elle lui avait mise sans raison aucune. Après tout c'était Alexis qui avait sorti cette connerie pas lui. « Tu as qu'à te dire que nous sommes à égalité. Je t'avais rien fait hier, et tu m'as giflé sans raison. Et puis même si tu n'es pas contente, cela revient au même pour moi, Mlle Sainte-Claire. » Ajouta-t-il en plongeant son regard dans le sien. Celui de Caleb était froid et glacial à cent lieues de la moquerie habituelle qui lui réservait. Il n'était franchement d'humeur.


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Aileen E. Saint-Clair

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MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeLun 24 Aoû - 13:56

Aileen venait tout juste d’interpeller Caleb, lui faisant remarquer son manque de politesse et de douceur. Après tout, il venait de lui donner un coup et il refusait de s’excuser ! Non, mais pour qui il se prenait, hein ? Ok, ce n’était qu’un petit coup de coude sans conséquence, mais franchement, Aileen avait encore en travers de la gorge ce qu’il s’était passé dans le train, la veille. Lui rappelant d’ailleurs l’histoire de la gifle qu’il avait reçue à ce moment-là – dans le train –, Aileen fulmina de colère en reportant son attention sur Anzel.

C’est là qu’elle entendit la voix de Caleb lui répondre. En soit, c’était déjà plus qu’un miracle. Que « Monsieur » daigne parler à une Gryffondor, wahou qu’elle miracle, assurément. Hélas, une « bonne nouvelle » s’accompagnant toujours d’une mauvaise nouvelle, Caleb interpella Aileen lui disant que ses « sautes d’humeur », il s’en balançait totalement. Ses sautes d’humeur ? Non mais pour qui il la prenait ? Une femme enceinte hormonalement déréglée ? Une vieille cinglée qui ne savait pas quoi faire d’autres qu’être tantôt sympathique, tantôt la pire peste au monde ? Non, mais il s’était regardé dans un miroir avant de lui balancer cette pique ?

Se retournant lentement, Aileen affichait un air abasourdi lorsqu’elle demanda à Caleb :

- Je crois que j’ai mal entendu. Mes sautes d’humeur ? Excuse-moi, mais ce n’est pas moi qui suis tantôt tout gentil, tantôt le crétin le plus barré du monde de la sorcellerie. Ma parole Pendragon, faut te faire soi…

Caleb la coupa dans sa phrase, lui ordonnant de ne pas lui adresser la parole car il n’était pas McLane. Mais qu’est-ce que McLane venait faire dans cette histoire au juste ? Personne n’avait parlé de lui à ce qu’elle sache, alors pourquoi lui balançait-il cette remarque à la figure, si méchamment ?

- Alors premièrement, je ne suis pas l’un de tes petits serviteurs qui se plient en quatre pour servir Monsieur, dit la Gryffondor en insistant bien sur le « Monsieur » avec un air de dédain et une mimique hautaine ; et je suis encore moi un chien à ta botte, loin de là même. Et deuxièmement, je ne vois pas le rapport avec McLane. C’est déjà assez miraculeux comme ça qu’il ne soit pas en train de te courir derrière, alors inutile de me rappeler qu’il existe alors que je commence à oublier son air supérieur et ses manières franchement répressibles.

Secouant la tête, Aileen se détourna de Caleb. Décidemment, il avait le don pour la mettre en rogne lui aussi, avec ses airs supérieurs. Quel crétin franchement ! Ah, si seulement Aileen pouvait le remettre en place avec un bon maléfice placé bien là où il fallait, elle serait aux anges. Hélas, le règlement interdisait les duels dans l’enceinte du château, donc elle ne pouvait pas mettre ses plans, fort attrayant hélas, à exécution. Dommage.

Parvenant enfin à attacher sa lettre à la patte d’Anzel, Aileen soupira de colère lorsque celle-ci se détacha toute seule. A croire que cette fichue lettre voulait faire tout pour qu’Aileen et Caleb restent ensemble, dans la même pièce, assez longtemps pour en arriver à ce taper dessus. Ce n’était pas croyable. Evidemment, Caleb en rajouta une couche, c’était à prévoir.

Revenant sur la claque du train, il reprit la parole en disant à Aileen qu’elle pouvait estimer qu’ils étaient à égalité à présent. Pour sa défense, il fit remarquer à l’adolescente qu’il n’avait rien fait la veille, et qu’ainsi donc, elle l’avait giflé sans raison. Et que, même si elle n’était pas contente, c’était la même chose à ses yeux. Et là, ce fut le drame. Caleb utilisa le quolibet qu’Alexis et lui aimaient employer pour qualifier Aileen : la Sainte Claire.

Faisant littéralement volte-face, Aileen dévisagea Caleb et lui lança un regard noir qui lançait des éclairs.

- Ne m’appelle pas comme ça, je te l’ai déjà di,t Caleb. Si tu tiens à ce qu’on te montre du respect, respecte les gens toi aussi. La gifle d’hier, tu l’avais amplement méritée. Tu es exactement comme Alexis. Peu importe que ce soit lui ou toi qui ayez eu l’idée de cette bêtise le premier, j’ai frappé celui qui était à ma portée. Pas de chance pour toi, t’étais le plus près. Je me serais bien attaqué à McLane aussi, mais Liz m’en a empêché. Mais tu peux le rassurer, dès que je l’aurai sous la main, il sentira sa douleur lui aussi, je peux te l’assurer.

Se détournant une nouvelle fois, Aileen parvint enfin à accrocher la lettre à la patte d’Anzel sans que celle-ci ne se détache. Prenant son hibou sur son avant-bras, Aileen l’embrassa sur le dessus de la tête avant de lui donner son envol par la fenêtre. Le regardant quelques instants – le temps pour lui de disparaître à l’horizon –, Aileen finit par se détourner pour sortir.

Bien entendu, pour bien alourdir l’atmosphère, il fallut que Caleb se mette dans son chemin. Etait-il parvenu lui aussi à attacher la lettre à la patte de son faucon ? Apparemment c’était le cas. Après tout, après ce qu’il venait de lui dire, il ne se serait pas mis de lui-même sur le chemin de la Gryffondor, forçant cette dernière à lui rentrer dedans. Non… Il devait avoir eu en tête de lancer son faucon par la fenêtre lui aussi. Pourquoi n’avait-il pas attendu une minute de plus, qu’Aileen soit partie ?

S’excusant par instinct, Aileen secoua la tête et recula d’un pas pour s’éloigner de Caleb :

- Non, non, non ! Oublie ce que je viens de dire. Tu ne mérites franchement pas mes excuses.

Contournant Caleb après lui avoir lancé un autre regard, Aileen commença à se diriger vers la sortie.
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Caleb T. Pendragon

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MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeMar 25 Aoû - 19:22

    Aileen Saint-Clair, Gryffondor de sixième année et accessoirement meilleure amie, de sa future femme Elizabeth Hawke. Autant dire, une épine dans la voûte plantaire de ce cher Caleb. En temps normal, ce dernier ne lui aurait accordé qu'une simple moquerie au mieux dans ses meilleurs jours une lueur malicieuse au fond de son regard mais aujourd'hui dérogeait à la règle. Le sorcier ressentait comme un besoin d'exprimer sa colère, sa frustration et malheureusement pour elle, cela devait lui tomber dessus. Le Serpentard ne l’avait jamais vraiment apprécié depuis qu'ils se connaissaient mais ce n'était pas de leur faute mais bien un concours de circonstances. Leur première rencontre avait très mal débuté puisque la jeune femme les avait surpris en train de parler des sangs de bourbe, une insulte très prisée des sangs purs. Autant dire que la première impression fut négative pour la Gryffondor mais également pour Caleb qui n'appréciait pas être ainsi remis à sa place son public. Après, au fil des années les tensions s'étaient accumulées entre eux pour engendrer une relation telle qu’ils la vivaient actuellement. Pourtant, malgré cela il ne s'était jamais montré blessant au point de lui manquer de respect. En réalité, il agissait de la sorte en mémoire pour son ancienne amitié envers Elizabeth Hawke. Seulement voilà, aujourd'hui était une mauvaise journée pour Caleb et il en avait tout simplement marre de se retenir. Au diable la bonne éducation et tous les principes barbants auxquelles sa mère le soumettait. Autant appeler un chat un chat et tant pis si Mlle Sainte-Claire n'appréciait pas cela. « Ne m’appelle pas comme ça, je te l’ai déjà di,t Caleb. Si tu tiens à ce qu’on te montre du respect, respecte les gens toi aussi. La gifle d’hier, tu l’avais amplement méritée. Tu es exactement comme Alexis. Peu importe que ce soit lui ou toi qui ayez eu l’idée de cette bêtise le premier, j’ai frappé celui qui était à ma portée. Pas de chance pour toi, t’étais le plus près. Je me serais bien attaqué à McLane aussi, mais Liz m’en a empêché. Mais tu peux le rassurer, dès que je l’aurai sous la main, il sentira sa douleur lui aussi, je peux te l’assurer. » Lui asséna-t-elle.

    En guise de réponse, Caleb la toisa de son regard le plus froid et menaçant. Le jours avant la pleine lune étant très proche, il éprouvait de plus en plus de mal à enfermer la bête en lui. Aussi, les paroles de la sorcière mettaient ses nerfs à rude épreuve. Il lui fallut tout son self-control pour ne pas la gifler. « Mais bien sûr, comme si, je ne payais pas les pots cassés pour Alexis ! » Marmonnait-il dans sa barbe tout bas afin qu'elle ne l'entende pas. Il adorait son meilleur ami, mais son entichement pour la jeune femme dépassait tous les entendements. Comment pouvait-il éprouver ne serait-ce qu'une attirance pour cette Miss - je - sais - tout ? ! Cette fille ne vivait que pour les études et encore c’est limite si elle allait dormir la nuit. Et puis elle était toujours énervante à toujours vouloir avoir raison, à se croire supérieure des autres - notez ici à quel point il fait preuve de mauvaise foi ; non, il ne comprenait pas ce que pouvait lui trouver son meilleur ami. À sa décharge, elle n'était pas désagréable à regarder mais il fallait vraiment qu'elle apprenne à se taire ne serait-ce que l'espace de quelques secondes. Finalement, Caleb réussit à attacher sa missive à la patte son faucon et s'apprêtait donc à le laisser prendre son envol quand il buta sur Aileen. Dans un réflexe automatique, il l’attrapa par le poignet pour l'empêcher de tomber mais se rétracta rapidement quand il comprit qu'il venait de lui empêcher une chute. Une occasion manquée de la voir perdre contenance. Dommage peut-être une prochaine fois songea-t-il avec humeur. « Non, non, non ! Oublie ce que je viens de dire. Tu ne mérites franchement pas mes excuses. » Se rétracta-t-elle sous le regard narquois du sorcier.

    Aileen prit enfin la route de la sortie pour le plus grand bonheur de Caleb qui voyait enfin son moment de solitude arriver. Néanmoins, à sa plus grande surprise, il se surprit à se retourner et à héler la jeune femme. « Si tu répètes ça à qui que ce soit, je fais ta vie en enfer mais je m'excuse pour le coup de coude. » Prononça-t-il avec difficulté en regardant ailleurs pour ne pas avoir à supporter son regard qu'il ne manquerait pas de contenir toute sa joie et sa suffisance qui l'horripilaient tellement. Quelle mouche venait de le piquer ? Se demanda-t-il en se passant une main basse sur le visage. En réalité, même s'il n’appréciait pas que les gens l'approchent, Caleb conservait au fond de son cœur l'image du garçon plein de vie et adorable qu'avait connue Elizabeth. Après un instant de flottement, le sorcier se dirigea vers un caisson de bois pour s'y asseoir en se prenant le visage entre ses mains. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour se sentir autrement que comme un monstre ? « Tu es encore la toi ? » Lança-t-il froidement à destination de la Gryffondor.
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Aileen E. Saint-Clair

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MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeMar 25 Aoû - 23:31

    Anzel venait de s’envoler, laissant Aileen seule avec son pire cauchemar. Ce n’était pas croyable. L’année commençait à peine et déjà Caleb et elle s’étaient remis à se détester l’un l’autre. Décidemment, c’était à se demander comment ils avaient pu en arriver là. Comme quoi, le dicton disait vrai : la première pierre d’une bâtisse est décisive. Pour Caleb et Aileen, malheureusement, cette pierre avait été bancale. Résultat des courses : le jour de la rentrée de leur sixième année, une bricole en entraînant une autre, Aileen avait giflé Caleb dans le train et ce dernier venait de se venger.

    Bref, de file en aiguille donc, Aileen avait envoyé Anzel porter sa lettre à ses parents. Et se retrouvant seule avec Caleb, elle décida qu’il était temps pour elle de partir, de quitter cet endroit trop exigu à son goût, où elle n'avait pas du tout envie d’entrée à nouveau en contact avec Caleb. Malchance pour la Gryffondor hélas, en faisant volte-face pour sortir, il fallut que Caleb et elle se percutent à nouveau. Manquant de tomber à la renverse, Aileen sentit la main de Caleb se refermer sur son poignet pour la retenir. Au même instant, par reflexe elle aussi, Aileen s’excusa auprès de Caleb. Remarquant leur « erreur », les deux jeunes gens se reprirent immédiatement, Aileen retirant ses excuses et Caleb s’empressant de cacher sa main pour oublier l’attention qu’il venait d’avoir vis-à-vis de sa pire ennemie.

    Là, ce fut la goutte qui fit déborder le vase d’Aileen. La tension entre les deux jeunes gens était telle qu’Aileen estima qu’il était plus que temps pour elle,de mettre les voiles. Si elle restait là, l’orage allait éclater elle le savait. Elle était du genre patiente en temps normal, elle tenait ça de sa mère. Mais quand il s’agissait de Caleb – ou d’Alexis -, sa patience arrivait très rapidement au bord de sa limite et les deux gars prenaient un malin plaisir à la pousser à faire le saut au-delà de cette limite. Aileen se rappela furtivement un soir, où poussée à bout par Alexis, elle avait fait fuir ce dernier à l’aide du sortilège de Chauve-Furie. Un véritable spectacle qui régala les nombreux élèves présents devant la Grande Salle à ce moment-là.

    Bref, secouant la tête pour ne pas penser à Alexis – pour une fois que ce dernier n’était pas dans les parages à lui coller les basques -, Aileen se dirigea vers la porte. Redescendue au rez-de-chaussée de la tour, la jeune adolescente s’apprêta à ouvrir la porte et sortir quand elle entendit la voix de Caleb l’interpeller. Ce dernier la menaça de faire de sa vie un enfer si jamais elle s’amusait à répéter quelque chose à quelqu’un…

    *Un Enfer ?* sourit la jeune fille intérieurement. *Je vis en Enfer depuis que je t’ai rencontré, il y a de cela six longues années maintenant, alors je ne pense pas que ça puisse être pire.*

    Décidée à lui sortir cette remarque forte perspicace à son goût, Aileen se retint néanmoins lorsqu’elle entendit la fin de la phrase de Caleb. Il s’excusait pour le coup de coude ?! Non, Aileen avait du rêver. Caleb ? Lui présenter des excuses à elle ? Elle était prête à parier qu’il préférerait se damner et se faire mordre par un loup-garou plutôt que d’accepter de lui présenter des excuses, surtout à elle. Se retournant, un air abasourdi sur le visage, Aileen demanda à Caleb de se répéter pour être sûre qu’elle n’avait pas rêvé :

    - Pardon, tu as dis quoi ?

    Fusillant la jeune femme d’un regard plus que noir, Caleb réitéra ses excuses. Tombant littéralement des nues, Aileen ne sut soudain plus quoi dire. Complètement abasourdie, elle devait reconnaître que Caleb avait su lui clouer le bec pour une fois. Autant à chaque fois qu’il l’insultait elle trouvait toujours quelque chose à rétorquer, autant là, elle séchait littéralement. Wahou, des excuses ?! C’était un jour à marquer d’une pierre blanche, franchement.

    Hésitante sur les mots à utiliser, Aileen dut s’y reprendre à trois quatre fois avant de parvenir à dire :

    - Je… je te remercie… Caleb.

    Regardant le haut des marches, où Caleb venait de disparaître, Aileen eut un vague sourire avant de secouer la tête. Décidemment, on ne pouvait pas faire pire comme situation bizarre. L’ennemi juré qui venait présenter ses excuses. Wahou, miraculeux, c’était certain.

    Se retournant, Aileen posa une main hésitante sur la poignée de la porte. Quelque chose venait titiller sa conscience. Pour une raison dont elle ignorait tout, Caleb était venu s’excuser auprès d’elle. Peut-être pouvait-elle faire un effort de son côté et faire un geste similaire elle aussi. Peut-être que c’était là un début d’amélioration de leur relation ? Après tout, Aileen commençait sincèrement à être gavée par cette histoire de : tu es mon ennemi, j’aurais ta peau. Certes, elle voulait en quelque sorte la peau d’un de ses deux ennemis, mais pas pour les raisons qui motivaient cette guerre à la base.

    Bref, secouant la tête, Aileen se dit que non, ça ne pouvait pas être un acte désintéressé. Caleb attendait peut-être que ça pour retourner les excuses de la Gryffondor contre elle-même. C’était un être si vil et manipulateur qu’un élan de sympathique et de gentillesse comme celui-là devait cacher quelque chose de pas sain du tout.

    Poussant la porte qui grinça, Aileen fit un pas à l’extérieur avant de se figer sur place. Mais s’il était sincère ? S’il cherchait un prétexte pour amorcer des réconciliations ? Elle ne pouvait pas se permettre de lui claquer la porte au nez. Elle n’avait pas été élevée comme ça. Ses parents lui avaient inculqué des bonnes valeurs, ils lui avaient appris à tendre la main vers celui qui en avait besoin, même si cela était son ennemi.

    Soupirant, Aileen revint sur ses pas et ferma la porte derrière, porte qui grinça une seconde fois. Montant lentement et silencieusement les marches, Aileen vit Caleb recroquevillé dans un coin de la tour, assis sur un caisson en bois, la tête dans les mains. C’était clair, quelque chose clochait avec le garçon. Aileen pouvait le sentir. Et malgré le fait qu’il soit son ennemi depuis maintenant six longues années, Aileen ne put s’empêcher d’avoir un pincement au cœur.

    Posant le pied sur la dernière marche menant au palier du premier étage, Aileen se figea en entendant cette dernière craquer. Voyant Caleb relever la tête d’un coup, sous l’effet de la surprise, Aileen croisa le regard du jeune homme. Ce dernier l’interpella froidement. Affichant une moue timide – moue qu’elle n’avait jamais, mais alors jamais, affiché en face du Serpentard –, elle lui dit, avec hésitation :

    - Je… je tenais à m’excuser moi aussi…, pour la gifle dans le train. J’aurais dû m’en prendre à Alexis, le vrai fautif dans l’histoire… Je suis désolée… sincèrement.

    Regardant Caleb, Aileen soupira en levant les yeux au ciel. Faisant volte-face, elle commença à redescendre les marches. Cette situation était des plus étranges, il fallait le reconnaître. Perturbant était même le mot exact. Désireuse de fuir cet endroit au plus vite, Aileen dévala les escaliers au plus vite. A mi-chemin néanmoins, elle se figea à nouveau. Bon sang, qu’est-ce qu’il lui prenait ? Elle ne pouvait pas quitter cet endroit de suite, et fuir le plus loin possible de cette volière ? Qu’est-ce qu’il la retenait ? Caleb ?

    En pensant au jeune homme, Aileen fit une moue dégoutée. Il avait l’air complètement ravagé. Et le fait qu’il se soit excusé montrait bien qu’il n’était pas dans son assiette. Arf, Alexis n’était jamais là quand il fallait. Rien que pour ça, il méritait de se prendre une nouvelle gifle. Incroyable, voilà qu’Aileen se faisait du souci pour son ennemi juré. Non, ce n’était pas possible. Secouant vivement la tête, Aileen se maudit lorsqu’elle fit demi-tour et remonta les marches. S’avançant vers Caleb, elle mit ses mains dans son dos et se triturant les doigts, elle lui demanda d’une petite voix :

    - Je… Tu n’as pas l’air très en forme. Tu… as besoin de parler ?

    *Bon sang, Aileen ! Dans quoi tu te fourres ?* se maudit mentalement la jeune femme, regrettant d'ores et déjà les paroles qu'elle venait de prononcer sans réfléchir aux conséquences de son acte.
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Caleb T. Pendragon

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MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeSam 29 Aoû - 1:25

    Caleb affichait depuis des années et des années une sorte de répulsion/fascination pour sa condition. Tous ceux qui connaissent son secret savent qu’il n’a toujours pas accepté celle-ci. Si son grand père ne l’avait pas aidé, jamais, il n’aurait pu trouver le semblant de paix qui l’habitait. Et puis, il y avait eu le soutien d’Abigail, son Abby adorée qu’il aimait plus que tout au monde. Etre transformé en loup garou au lendemain de ses onze ans, l’avait fortement perturbé. Durant les premiers mois, Caleb s’était rebellé, avait en quelques sortes vécut sa crise d’adolescence. Il ne supportait plus sa famille, il ne supportait plus cette maison. Tout l’étouffait, tout le rendait mou. Tout était prétexte à être hait, à être le fautif. Même l’humidité de l’Angleterre lui pesait sur le système. Un soir, son grand père décida de prendre les choses en main et de lui faire quitter le Manoir pour une destination d’eux seuls connue. C’était un soir d’aout, il pleuvait depuis trois jours. Tout deux se trouvaient derrière la maison, dans le jardin. Pour une fois, Caleb n’était pas sorti pour épier la forêt. Il était resté sagement à la maison. De toute de façon, où aurait-il pu aller, il était complètement fatigué à cause de la pluie et qui plus est, c’était la veille de la pleine lune. Oui, la pluie le rendait mollasson, faible, grotesque. Bien sur, l’adolescent de l’époque ne pensait même pas une seconde que ses insomnies pouvaient en être la cause.

    « Grand père, pourquoi tu m’obliges à venir discuter dehors ? Tu sais bien que l’humidité ne me réussit pas. Si on rentrait, je n’ai plus d’énergie. » Avait-il dit, la tête baissée pour ne pas croiser, le regard du loup garou. Une sorte de répulsion se jouait entre lui et l’adulte. Caleb avait beau l’aimer, il ne se supportait pas. Son grand père l’avait regardé, d’un air doux et serein avant de lui répondre. « Je sais » . Sa voix ne trahissait aucun sentiment ou signe de moquerie bien qu’il pensait tout à fait le contraire. L’humidité n’avait rien à voir avec cette baisse d’énergie. Son petit fils devait comprendre que les transformations l’épuiseraient dans un premier temps. « Ton père rencontrait le même problème, et j’ai eu à faire face à la même chose avant lui Caleb. Tu crois vraiment que c’est l’humidité qui te fait te ressentir ainsi ? Au fond, ce n’est pas ta véritable nature qui se joue de toi ? » L’avait-il questionné. Caleb avait écarquillé les yeux avant de serrer les poings. Il n’aimait pas la tournure que prenait cette conversation. Il ne voulait pas aller sur le terrain de la lycanthropie. « Un jour où l’autre, si tu veux avancer, il te faudra accepter ce que tu es » continua-t-il, toujours de ce ton calme. En face de lui, Caleb se braqua. « Je l’ai accepté » haussa-t-il le ton. « Je sais que ma vie est fichue. Je suis condamné depuis ma naissance à devenir un loup puisque la tradition des Pendragon l’exige. Depuis des mois, je l’ai admis. Je remercie mon père » continua Caleb, un sourire ironique et froid aux lèvres. « C’est lui qui est à l’origine de tout. Je ne peux que le haïr, cet homme est mon ennemi juré !! » Avait-il attaqué, en haussant le ton une nouvelle fois. On ressentait toute sa colère, son désarroi dans sa voix, dans son regard. Son grand père l’observa, triste, le visage défait. Son petit fils renfermait trop de colère qui un jour, assombrirait son jugement.

    « Malgré le temps passé, tu n’as pas changé Caleb. Combien de temps vas-tu continuer à vivre ainsi ? A te cacher derrière cette haine, en te fermant les yeux. En te bouchant les oreilles. En refusant de reconnaitre les faits. En continuant à reporter toute ta haine et ta rancœur sur ton père. Il n’y est pour rien. Ce n’est que l’ordre des choses. Est-ce seulement de cette manière que tu peux garder ton équilibre ? Si tu continues, tu finiras seul, et fou. Comme ton oncle. » Monologua son parent, le regard de plus en plus triste, au souvenir de son propre fils qui avait fini par se suicider. Son petit fils restait figé, le regard vide, baissé alors que la pluie se mettait à tomber. Rapidement, les deux Pendragon furent trempés des pieds à la tête. « Tu prétends ne plus aimer cette maison, mais c’est faux. Cesse de refuser ce qui t’es offert ici, ce que la nature t’a donné. » Poursuivit Tobias Pendragon avant de brusquement plaquer son petit fils contre le mur de la maison. Provoquer la colère, une situation de défense afin de réveiller la bête en lui. Caleb avait peur de ses transformations et il comprit très vite où son grand père voulait le conduire. Il ne voulait pas se transformer. « Tu as l’impression de te ramollir en notre présence. C’est parce que la chaleur de notre foyer te réconforte Caleb. Tu y résistes parce que tu as peur. Peur que nos regards se révulsent, peur de perdre l’affection de ta cousine. Tu sais qu’elle a peur de ta véritable forme. Tu as peur de tout perdre. Cette situation te met mal à l’aise alors tu cherches par tous les moyens à la fuir. » Prononça Tobias, sous l’air terrifié de son grand père. Au dessus de son épaule, il pouvait apercevoir Abigail. Malgré le fait qu’elle partage son secret, il sentait sa cousine trembler quand il évoquait le loup garou en lui. Elle avait peur. « Pitié grand père, pas ça » gémit-il en tentant de se soustraire à la poigne de son parent. Déjà en lui, il pouvait presque entendre grogner le loup, le sentir près à prendre la relève. « Alors affronte la réalité, affronte son regard. Tu peux tout perdre Caleb, mais tu peux aussi tout gagner. Au moins, tu sauras si la vie vaut la peine d’être vécue ou si comme tu le dis, elle est fichue. » L’interrompit Tobias avant de le frapper violement à l’abdomen pour faire sortir la bête. Il se haïssait de faire subir cela à son petit fils, mais Caleb ne pouvait continuer de glisser sur cette pente. Ce dernier sentit comme une violente déchirure. Il sentait le loup gagner sur l’humain. La transformation était inévitable. Ses yeux terrifiés se posèrent sur Abigail. Elle le regardait fascinée, inquiète, horrifiée par le geste de son grand père. « Ne me regardes pas !!!! » cria-t-il en sa direction. Trop tard, il se transformait en loup garou devant elle, pour la seconde fois.

    Ce sont des bruits de pas qui tirèrent Caleb de ses tristes songes. Dès qu’il repensait à ses quelques années de bonheur au côté de sa cousine, son âme se tourmentait et se déchirer. A vrai dire, le sorcier ne s’attendait pas à ressentir un tel élan pour une autre femme, sa promise. Tout se mêlait dans sa tête, sans aucune pitié pour son esprit. C’est donc froidement qu’il toisa l’intruse.. Aileen. La jeune femme se tenait hésitante, avec un air timide que Caleb ne lui connaissait pas le moins du monde –ce qui acheva de le plonger dans le plus grand trouble qu’il soit d’éprouver. « Je… Tu n’as pas l’air très en forme. Tu… as besoin de parler ? » Lui demanda-t-elle d’une toute petite voix. Le Serpentard cru qu’il venait de tomber dans la quatrième dimension. Aussi, afficha-t-il un air totalement crétin et éberlué, très loin de l’image qu’il donnait aux autres. A cet instant précis, il semblait être redevenu le petit garçon plein de vie et d’innocence qu’il avait été un jour. « Tu te fiches de moi ou quoi Saint-Clair ? » l’interrogea-t-il en retour, d’une voix qui trahissait ni plus ni moins que sa surprise. Depuis quand s’intéressait-elle aux états d’âmes d’un Serpentard ? Il devait y avoir un coup fourré, ou quelque chose dans le genre.

    Néanmoins, aussi étrange que cela puisse paraître, Caleb se contenta de soupirer avec de lui faire parvenir un caisson de bois, par l’emploi d’un très bon Wingardium Leviosa. « Accepterais-tu d’être soumise au sort Fidelitas ? » reprit Caleb, en plongeant son regard dans celui de la Gryffondor, pour une fois, sans animosité ou moquerie quelconque. La sorcière était intelligente et comprendrait qu’il ne lançait pas cette demande pour une petite confession sans importance. Pour la première fois, Caleb désirait se confier sans demi-mesure, sans être forcé. Juste de son plein grès.

    Nerveux, le Serpentard attendait la réponse mais n’y tenant plus, il commença à faire les cent pas devant la jeune femme, sans se soucier de sa présence. Un tourbillon d’émotions mettait ses nerfs à rude épreuve. Puis, fort d’une nouvelle volonté, il se tourna vers elle, les mains dans les poches de son pantalon, la surplombant de toute sa hauteur. Seulement, il ne cherchait pas à afficher une quelconque supériorité comme tant de fois auparavant. Il s’agissait ici, plus de charisme qu’autre chose. Après tout, les Pendragon restaient une famille des plus respectées dans le monde Sorcier. « Me confier à une sang de.. Mouais désolé ! Vieux reflexe ! Bref, je vais être honnête. Si ce que je te révèle dépasse ses murs, crois-moi, il t’en cuira. Et ce ne sera pas avec moi que tu devras traiter mais bel et bien avec une des familles les plus puissantes de toute l’Angleterre. Alors acceptes-tu ? » Lui demanda-t-il soudainement, beaucoup moins assuré. Pour une raison encore inconnue, il désirait réellement se confier à elle.
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Aileen E. Saint-Clair

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MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeVen 4 Sep - 15:11

Bon sang, ce n’était vraiment pas croyable. Aileen était vraiment tombée bien bas, si ce n’est même encore plus bas que le plus profond cachot de Poudlard, elle en était persuadée. Après tout, qu’est-ce qui lui prenait ? Elle était en train de demander à Pendragon si… s’il avait besoin de parler ?! Qu’est-ce qu’elle en avait à faire de ce que pouvait bien ressentir le jeune homme ? Elle avait franchement autre chose en tête que de vouloir jouer les psychologues pour son plus virulent ennemi.

Pourtant, elle venait de parler et il était à présent un peu trop tard pour retirer ses paroles. C’était tout Aileen ça. Elle avait beau détester quelqu’un, envie de lui pourrir la vie comme lui il lui pourrissait la sienne, et pourtant, malgré tout cela, elle demandait à son pire ennemi s’il avait besoin de parler, d’exprimer quelque chose qu’il gardait pour lui au fond de son cœur et qui le tourmentait plus qu’autre chose. Si Elizabeth avait assisté à la scène, nul doute qu’elle aurait soupiré en disant quelque chose comme : « Aileen, tu n’es pas à Gryffondor pour rien ma pauvre fille. »

Oui, attentionnée, douce, généreuse, et j’en passe. Des qualités (ou plutôt des défauts en cet instant précis) qui ont fait que la jeune fille avait rejoint la maison rouge et or lors de son entrée à Poudlard. Mais pour le moment, ces qualités représentaient de véritables boulets qui enfoncaient la pauvre Aileen dans la piscine du désespoir. Pourquoi diable avait-elle posé cette question à Caleb ? Dans le meilleur des cas, il l’enverrait gentiment – doux euphémisme bien entendu – balader ; ou dans le pire des cas, il allait lui raconter ses problèmes. Franchement, l’année venait de commencer et Aileen avait autre chose à penser qu’aux problèmes du pauvre Serpentard. La sixième année marquait un cap important à Poudlard. Les BUSEs passées, il fallait à présent se préparer aux ASPICs et ça, ce n’était pas encore gagné.

Sortant de ses pensées qui avaient tendance à divaguer assez souvent après les vacances – le temps de reprendre un rythme plus stable en fait –, Aileen posa les yeux sur Caleb. Un air totalement crétin et éberlué se dessinait sur son visage. Un peu plus et il aurait pu avoir la bouche entrouverte sous le coup d’un « choc », Aileen en était sûre. Encore un peu plus perturbée que suite à sa demande, Aileen ne reconnut pas du tout le Caleb qui se tenait devant elle. Ce n’était plus le « Pendragon » comme elle le nommait avec dégoût et amertume. C’était le « Caleb » dont Elizabeth lui avait une fois dressé le portrait. Le jeune homme gentil avec lequel elle était très complice lorsqu’ils étaient encore enfants.

Ramenée à la réalité une nouvelle fois par Caleb, Aileen entendit ce dernier lui demander si elle se fichait de lui. Bon, tout laissait deviner que cette question était posée sur un ton clairement défensif, agressif même ; pourtant, dans le timbre de sa voix, Aileen crut percevoir de la surprise, de l’étonnement. Et elle le comprenait. Qui ne serait pas étonné de voir une Gryffondor, en guerre avec un Serpentard, se montrer soudain douce et prévenante à l’égard de ce dernier. On aurait alors pu penser qu’il s’agissait d’un piège – ce qui traversa l’esprit de Caleb bien sûr – ou alors on aurait pu penser au début de la fin du monde – l’Apocalypse – mais non, Aileen était sincère dans sa demande, même si elle l'avait regretté immédiatement après l’avoir formulée.

Bref, sentant quand même une pointe de colère dans la voix de Caleb, Aileen leva les mains en signe de reddition, et reculant d’un pas, elle lâcha assez froidement :

- Oublie Pendragon. Fais comme si je n’avais rien dit.

Commençant à se détourner, Aileen entendit Caleb prononcer la formule du Wingardium Leviosa. Faisant volte-face lentement, l’adolescente vit une petite caisse en bois s’avancer vers elle lentement, avant de venir se poser au sol à côté d’elle. Regardant le caisson, puis Caleb, puis à nouveau le caisson, Aileen contourna ce dernier et vint s’asseoir dessus, croisa les jambes et planta son regard dans les yeux de Caleb.

Ce dernier parla alors et lui demanda si elle accepterait d’être soumise à un sortilège de Fidelitas. Un Fidelitas ? Le sortilège du secret ? Celui qui faisait qu’on confiait un secret à une personne et que celle-ci devenait le gardien de ce secret, faisant que personne d’autre ne pouvait être au courant du secret protégé. En entendant cela, Aileen prit un air choqué. L’idée d’être liée à Caleb par un lien magique inviolable, ou presque, avait de quoi en rebuter plus d’un. Aileen la première.

- Dis-moi que tu plaisantes Pendragon, dit Aileen. Tu n’espères quand même pas que je vais accepter d’être liée à toi par la magie ?

Bon certes, après mûre réflexion, il était assez étrange que Caleb fasse cette demande. Se pouvait-il que le secret qu’il essayait de dissimuler soit si important qu’il faille recourir à un sortilège de Fidelitas pour en assurer le secret. Sentant l’hésitation la gagner, avec plus de ferveur que précédemment, Aileen se dit qu’il était sûrement préférable qu’elle parte maintenant. Après tout, il s’agissait de Caleb. Elle n’en avait que faire de ses histoires et de ses problèmes. Elle n’avait proposé de l’écouter qu’en souvenir de ce qu’Elizabeth se rappelait du jeune Caleb. Sans plus.

*Un Fidelitas, et puis quoi encore* soupira Aileen, en pensées.

Caleb se leva, attirant l’attention d’Aileen, tandis qu’il faisait les cents pas dans la pièce. Sentant le stress la gagner, Aileen l’interpella :

- Tu pourrais arrêter de faire ça s’il te plaît ? Tu commences à me stresser et je déteste être stressée.

Oh, ça il le savait bien. Lui et McLane se donnaient un malin plaisir à faire monter le stress de la jeune femme quand ils en avaient l’occasion. Au plus grand dam de la jeune fille, soit dit en passant. Lui obéissant – ou alors obéissant à une quelconque envie personnelle –, Caleb se tourna vers Aileen, mains dans les poches, il la surplomba de toute sa hauteur. Croyait-il pouvoir l’intimider ? Pff, il en fallait beaucoup plus pour intimider Aileen. C’était une Gryffondor, fallait-il le rappeler ?

Parlant avec une certaine dignité et supériorité qu’Aileen détestait par-dessus tout dans la voix des sangs purs élevés dans la tradition du respect du sang, Caleb lui dit que se confier à une fille comme Aileen – il faillit riper sur l’insulte des nés-moldus qui lui avait d’ores et déjà valu une belle gifle la veille, dans le train – n’était pas dans ses habitudes. La menaçant littéralement, il lui dit que si ce qu’il allait lui révéler ici et maintenant sortait de ces murs, elle risquait de s’attirer les foudres de toutes la famille Pendragon.

Ayant gardé les yeux baissés depuis le début de la prise de parole de Caleb, Aileen leva lentement les yeux vers le jeune homme qui la dominait toujours. Se levant ensuite lentement, Aileen rapprocha son regard aussi près que possible de son ennemi juré – mais ce dernier ayant une bonne tête de plus qu’elle, ce ne fut guère facile. Détachant chaque mot avec soin, Aileen répondit, sa voix tremblant sous la colère qui sommeillait en elle.

- Ne t’avise pas de me menacer Caleb Thibalt Pendragon. Je ne suis pas une de tes Elfes de maison à qui tu donnes des ordres et que tu menaces jour et nuit pour obtenir plus vite ce que tu désires. Est-ce que je suis claire ? Pour ce qui est de ton problème, tu vois, tu viens d’éclairer ma lanterne. Pour rien, mais alors pour rien au monde, je n’accepterais de me lier d’une quelconque manière que ce soit à toi. Et sûrement pas par la magie, cela impliquerait trop de conséquence. Alors ton Fidelitas, tu peux l’oublier. Ne compte pas sur moi. En plus, si tant est que j’acceptais, je ne sais pas lancer un Fidelitas. C’est en dehors de mes compétences. C’est de la magie très puissante et très difficile à mettre en place. Il me faudrait des mois pour parvenir à en comprendre le fonctionnement pour pouvoir le lancer. Alors sans vouloir te vexer, je doute que cela soit dans tes compétences mon cher. Maintenant, si tu permets, je ne pense pas que finalement tu mérites d’avoir mon oreille attentive pour débiter tes souvenirs malheureux ou tes problèmes quelconques. Alors je vais te laisser broyer du noir tout seul dans ton coin, comme ça tu auras probablement une véritable raison de me détester autant que moi je te déteste !

Mettant fin à sa longue tirade, Aileen leva dignement la tête et s’apprêta à faire une sortie des plus théâtrale. Hélas, Caleb ne semblait pas en avoir fini avec elle. A peine Aileen se fut-elle détournée que ce dernier leva le bras et la retint avant qu’elle ne se soit éloignée.
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MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeDim 6 Sep - 21:33

    « Je peux savoir pourquoi tu es si en colère maintenant ? » Soupira son maître d'armes. Caleb le toisa de toute sa hauteur bien qu'il soit en position de vulnérabilité un genou à terre, et le bras replié dans son dos. La famille Pendragon avait beaucoup de valeurs notamment celle de la guerre et des combats. Tout enfant se devait de suivre les trois enseignements suivants : le corps à corps, les armes blanches, et les duels de magie. Aussi, depuis sa plus tendre jeunesse, le sorcier avait du se soumettre à des heures et des heures d'entraînement pour fortifier son corps mais aussi son esprit. Et cet après-midi la restait gravée dans sa tête puisque c'était la première fois que son maître d'armes osait lui tenir tête à ce point la. Un Pendragon devait être respecté et non insulté, un leitmotiv que son père essayait de faire entrer dans sa petite cervelle. « Parce que vous me faites mal ! » Ragea le jeune sorcier en grimaçant de douleur. Son professeur le regardait en soupirant tout en secouant la tête de droite à gauche comme pour désapprouver la réponse de son jeune élève. « Je ne te fais pas mal, c'est toi qui te fais mal. Et cela dure depuis des années » prononça-t-il avec douleur, comme si la colère et la haine que renfermait ce jeune garçon, le peinait. Caleb avait longuement douté de lui et pourtant avec le recul, il apprenait reconnaître certains regards, certaines attentions. Malheureusement, sa fierté l'empêchait de dire merci ou même de demander de l'aide. Et voilà qu'aujourd'hui, il voulait se confier à une Gryffondor, qui est entre autres une de ses ennemis. Pourtant, son père lui avait maintes et maintes fois répété qu'il ne pouvait faire confiance à personne si ce n'est à sa famille. Mais comment faire confiance à sa famille, quand celle-ci vous transformait en un monstre ignoble et infect ? Le sorcier était complètement perdu dans ses pensées et les paroles d'Aileen le blessaient plus que de raison. Aussi, lorsque celle-ci fit mine de partir après sa longue tirade, le Serpentard la retint par le bras, plongeant au cœur de son regard.

    « Tu me déçois Aileen. Je pensais que les Gryffondors savait faire preuve de compassion et de cœur mais à ce que j'en juge, le tiens est aussi asséché que le mien. Finalement, c'est de la pure folie que d'imaginer une seule seconde que tu puisses... Non, c'est complètement idiot. Sache pour ta gouverne, que je ne lance jamais une phrase au hasard. Si je te parlais de ce sort, c'est que je sais parfaitement l’exécuter. Je ne suis pas un Pendragon pour rien. Tu ferais bien de ne pas l'oublier. » termina-t-il avec une touche d'ironie au fond de sa voix. Caleb la relâcha avant de gravir les marches de la volière pour se diriger vers le sommet de la tour dans l'espoir d'avoir une réponse de son mentor. Au fond de lui, il était déçu d'avoir laissé filtrer l'espace de quelques secondes, son ancien lui. Le sorcier s’en voulait d'avoir montré à son ennemi une pareille faiblesse et il comptait bien le lui faire regretter. Aileen ne s'en sortirait pas comme ça et il lui ferait payer un pareil affront. Dans son esprit, la doctrine de sa famille se répétait en boucle comme pour lui assurer qu'il avait pris la bonne décision. On ne pouvait faire confiance à personne et encore moins à des sang-mêlé voir à des moldus tout court. Par Merlin ! Qu'il avait été bête, faible, indigne de porter le blason de sa maison. Et elle, il était certain qu'elle s'empresserait de raconter à quiconque leur entrevue. Dans quel merdier s'était-il encore fourré à cause de ses états d'âme ? ! Caleb songea que finalement, il devrait anéantir toute forme de sentiment dans son être afin d'être digne de l'amour paternel. Parce qu'au final ce n'était pas ce qu'il recherchait ? Tout se mélangeait à son esprit et un grognement sorti de sa gorge alors que son faucon venait de se poser tout près de lui. « Te revoilà, tu as fait vite ! À croire que lui-même a senti que je suis au bord de l’implosion. » Murmura-t-il en offrant une petite caresse à son volatile, le regard tendre avec un petit sourire rêveur. Si quelqu'un l'avait surpris à ce moment-là, il aurait certainement fini à Sainte mangouste pour folie.

    Ce n'était qu'une fois seul, que Caleb laissait tomber le masque et respirait à nouveau en étant lui-même. Avec douceur et habilité, il détacha la missive de la patte de son faucon et la lu. Ses poings se refermèrent sur le parchemin alors que sa tête se réfugiait au creux de ses bras. Ainsi recroquevillé contre un mur, le sorcier ne faisait plus attention n'y a rien n'y a personne. Il était plongé dans son monde intérieur, indifférent au reste. Néanmoins, il se décida à se faire violence alors que les derniers mots qu'il avait lus se remémorer à son bon souvenir : « Tu sais ce que tu dois faire. »
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Aileen E. Saint-Clair

Aileen E. Saint-Clair

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Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Vide
MessageSujet: Re: Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤   Tranche de vie [R.] / ¤ CLOSED ¤ Icon_minitimeSam 12 Sep - 12:13

Sentant la main de Caleb se refermer sur son bras, Aileen se figea direct. Les contacts physiques entre les deux jeunes gens se limitaient assez souvent à la main de la jeune Gryffondor venant caresser avec une extrême douceur – notez la touche de pure ironie qui émane de cette phrase – la joue du jeune Serpentard. Hormis ces contacts physiques hauts en couleur, Aileen et Caleb n’avaient pas pour habitude de se toucher. Et de ce fait, que le jeune homme lui attrape le bras de cette façon ne pouvait pas être très bon signe. Aileen l’avait probablement poussé à bout – pour son plus grand plaisir soit dit en passant, pour toutes les fois où lui ne se gênait pas pour la mettre en rogne –, ou alors ce dernier souhaitait faire face à son adversaire pour un duel.

Après mure réflexion, Aileen en conclut que non. Caleb était un Serpentard. Toutes notions de fair-play, franchise et loyauté devaient être exclues de son répertoire. Pourtant, le Caleb qu’elle avait eu sous les yeux quelques minutes plus tôt semblait soudain pouvoir faire preuve de ces… qualités, aussi incroyable que cela puisse paraître, bien entendu.

Levant ses yeux, Aileen les plongea dans le regard mauvais de Caleb. Ses paroles, plates et sans émotions, lui dire qu’elle le décevait. Se retenant de rétorquer quelque chose, Aileen garda pour être l’exclamation de surprise qu’elle avait eue et l’envie soudaine qui l’avait prise de rétorquer à Caleb : « Parce qu’il y a une seule fois où je ne t’ai pas déçu peut être ? ». Ecoutant la suite des paroles de Caleb, Aileen entendit ce dernier lui dire qu’il pensait que les Gryffondors savaient faire preuve de compassion et de cœur, paroles auxquelles la jeune Gryffondor acquiesça, donnant raison à Caleb sur l’image qui ressortait de la façon de vivre des membres de la maison rouge et or. Mais tout de suite après, il ajouta que finalement, il s’avérait que le cœur d’Aileen était aussi sec que pouvait l’être le sien.

Secouant vivement la tête, Aileen se libéra de la prise de Caleb – sentir les doigts de ce dernier contre sa peau la rendait malade. Elle aurait préféré voir d’autres mains la toucher, lui caresser la peau, lui donner des frissons… Se reprenant vite, Aileen leva un doigt accusateur vers Caleb et lui dit :

- Je t’ai déjà dis de ne jamais me comparer à toi, Caleb. Nous n’avons absolument rien en commun toi et moi. Je n’ai aucun attrait pour la magie noire et encore moins pour les rituels obscurs auxquels tu t’adonnes tous les mois. Rien que de t’entendre émettre cette hypothèse me rend malade.

Imitant à la perfection quelqu’un se retenant de vomir, Aileen ajouta :

- Je fais preuve de plus de compassion et de cœur que tu ne pourras jamais le faire, même s’il te prenait l’envie de te repentir. C’est juste que, parfois, la cause est tellement perdue d’avance qu’il est inutile de gaspiller son temps à essayer d’y changer quoique ce soit. On appelle ça la fatalité Caleb. La fatalité, répéta Aileen, pour donner encore plus de poids à ses paroles.

Ramenant ses bras contre sa poitrine, Aileen les croisa, observant Caleb, et se demandant si elle ne ferait franchement pas mieux de retourner dans le château. Elizabeth devait être réveillée maintenant ; peut-être était-elle-même déjà dans la Grande Salle à se demander où Aileen pouvait bien être. Jetant un regard par-dessus son épaule, vers les escaliers, Aileen se retint de partir. Les paroles de Caleb la firent ramener son attention sur lui. Caleb lui dit que finalement, c’était de la pure folie que d’imaginer une seule seconde qu’elle puisse… Il ne finit même pas sa phrase, ne parvenant pas à formuler cette idée apparemment des plus saugrenues.

Aileen secoua la tête avec un sourire.

- Ca me rassure un peu de ne pas entrer dans tes « critères », dit la jeune fille. Ca tend à montrer que je ne suis pas encore tombée aussi bas que toi. Et puisqu’apparemment tu trouves idiot la simple idée de croire, d’imaginer, que je puisse… te venir en aide sûrement, ça doit être le bout de phrase qui t’es resté en travers de la gorge, dans ce cas, je vais te laisser méditer tout seul dans ton coin. Avec de la chance, siffle un bon coup et le toutou McLane arrivera en courant, la queue frétillante devant son maître.

Se taisant un instant, Aileen se repassa sa dernière phrase en tête. Se rendant compte à quel point elle aurait été comique prononcée devant ses amis sincères – et pas son pire ennemi –, Aileen sentit un fou rire la prendre. Le retenant, elle porta sa main droite à sa bouche et cacha le sourire qui étirait ses lèvres.

N’ayant vraisemblablement rien remarqué, Caleb ajouta une dernière chose. Il savait apparemment lancé à la perfection un Fidelitas. Aileen le fixa sans faire le moindre commentaire. Etait-ce le silence de la consternation – Aileen savait que Caleb était un élève qui lui arrivait à peine à la cheville question magie, si ce n’est en Magie Noire, matière qu’elle abhorrait plus que tout – ou alors était-ce le silence de la jalousie – de savoir que Caleb pouvait maîtriser une magie qui la dépassait encore elle-même ? Quelle que fut la réponse à cette question purement rhétorique, il ne fit nul doute qu’Aileen masqua tout cela derrière un masque de banalité, son sourire de tout à l’heure s’étant néanmoins effacé au profit d’une expression faciale neutre et insipide. Le silence d’Aileen prit fin lorsque Caleb lui dit qu’elle ferait bien de ne pas oublier à qui elle parlait.

- Caleb, je te l’ai dit et je te le répète une dernière fois, dit Aileen d’une voix des plus glaciale, ne t’avise plus jamais de me rebalancer ton titre à la figure dans l’espoir de me faire peur et de m’intimider. Je ne te crains pas et je ne te craindrais jamais. Alors tu perds ton temps à vouloir m’effrayer. S’il le faut, j’affronterais ta famille sans trembler, qu’importent les noirs secrets qu’elle pourra user contre moi. Et quant à toi, je te briserais si on doit en arriver à cette extrémité là.

Le regard d’Aileen se durcit soudain, noir, insondable, cruel et… ténébreux. Ne quittant pas des yeux Caleb – ne cillant même pas pour ainsi dire –, Aileen garda ses yeux plantés dans ceux de son ennmi juré. Lorsque ce dernier se détourna avec un vague sourire ironique sur les lèvres, elle garda son regard plein d’amertume fixé sur le dos du Serpentard, tandis qu’il gravissait les marches pour rejoindre les hauteurs de la tour.

Lorsqu’il eut disparut, Aileen poussa un profond et long soupir de soulagement. Sentant ses muscles tendus à l’extrême, elle se détendit. Baissant les yeux, elle vit alors qu’elle avait la main dans la poche de sa robe, là où reposait sa baguette quand elle n’en avait pas besoin. Et maintenant qu’elle le remarquait, sa main serrait fermement la baguette magique, prête à dégainer et à attaquer si cela était nécessaire. Surprise d’avoir eu une telle réaction, Aileen lâcha sa baguette et sortit sa main de sa robe.

Pensant qu’elle avait réagi comme cela en donnant plus de poids aux paroles de Caleb sur sa famille qu’elles n’en avaient réellement, Aileen envoya ses impressions valdinguer hors de son esprit en secouant cette dernière. Se détournant de l’escalier par lequel Caleb venait de disparaître, la jeune Gryffondor se rua dans les marches vers l’entrée de la volière sans un regard en arrière. Ouvrant la porte, elle sortit sans se retourner et s’empressa de rejoindre Elizabeth qui allait s’inquiéter de ne pas voir son amie arriver.

*Quelle idée tu as eu de venir ici ma pauvre Aileen. Tu es un vrai aimant à problèmes depuis quelques temps* soupira la jeune fille en faisant en sorte d’oublier sa rencontre avec Caleb. Si elle y parvint sur le coup, il ne fit aucun doute que, bientôt, cette rencontre reviendrait sur la table et qu’elle aurait de graves, très graves, conséquences dont Aileen ignorait encore tout.
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